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Quelques jours plus tard, Georges est revenu. Il m'a tout d'abord demandé d'écrire mon témoignage ensuite il a demandé des photos de mon anatomie montrant mes nombreuses cicatrices et blessures qui recouvrait la majeure partie de mon corps. J'ai fait tout ce qu'il m'avait demandé. Il m'a aussi posé des questions sur moi et ma famille. Ça a été très bref.

John lui était toujours fidèle à lui même, cependant, son comportement à mon égard avait particulièrement changer. Il ne m'ignorer plus, enfin moins qu'avant. Il ce suffisait des formules de politesse. Il ne me criais plus après. C'est toujours mieux que ses saute d'humeur.

Ekwata n'arrête pas de Grandir de jour en jour. Je dirais qu'il a 6 mois ou plus voir moins. C'est dure de déterminer son âge exact vue que je ne connais absolument rien sur lui, même pas quand il est naît. Mais bon il faut que je m'adapte. Je le considère comme mon propre fils, comme si je l'avais mis au monde. Il me remplit de joie.

Tout ce passé plutôt bien.

...

Aujourd'hui, Patricia m'a proposé de l'accompagner au marché pour qu'elle puisse faire les courses pour le dîner de ce soir. Je suis hyper existé de pouvoir sortir. Depuis que je suis ici c'est la première fois que je mets les pieds dehors. Tout est différent, il y'a beaucoup de monde, beaucoup de voiture, des énormes habitations très hautes et imposante. Les gens ont l'air heureux. Arrivé au marché, c'était toute aussi surpeuplé que les rues. Il y avait de nombreux stands, particulièrement toute géré par des mamans. Elles y vendaient toute sorte de produits typiquement locaux. Du ngaï ngaï, du pondu, du fumbwa, du biteku teku et plus encore. Tout ça me rappelle le bon vieux temps. Dans mon village nous n'avions pas besoins d'acheter mais ils nous suffisait d'aller les cueillir.

Patricia s'affaire à acheter ce dont elle avait besoin tandis que moi je parcourais le marché fasciné par tant d'animation. Les dames qui crie pour attiré le plus de clients, d'autre qui ce dispute pour savoir qui a pris le poireau en premier, les enfants qui cours dans tous les sens. Cette image me remplit de joie et laissé apparaître un sourire béât sur mon visage.

En parcourant d'avantage, je tombe sur un stand de wax. Tous aussi coloré les uns que les autres. Comme je les aimes. Alors que je contemplais les tissus, je me suis senti comme observé. Je regarde à droite à gauche mais ne vois rien. Sans doute que je suis parano, après un mois sans être sortie ça doit me faire tout drôle. Je continue de vaquiez à mes occupations. Mais cette sensation d'être épié continue et ceci laisse place à l'insécurité. Je décide alors de retourné sur mes pas et de retrouver Patricia. Et c'est la que j'aperçois un soldat, l'un des hommes de John. Mon rythme cardiaque s'affole, la panique prend position de mon corps. Je me retourne pour faire demi-tour lorsque je tombe sur un autre soldat. Mon Dieu non. Je pris intérieurement pour qu'ils ne m'ai pas vue. Cherchant désespérément un moyens de m'échapper sans me faire remarqué, je bouscule une dame. Je tente de m'excuser pour ne pas me faire remarqué lorsqu'elle ce mets à crier.

- TUFFI NA YO NIAMA OKOKI KO SALA ATTENTION TE HEIN ! TCHIIIPS MWANA MAL EDIQUÉ*!!!!
Ton caca imbéciles tu peut pas faire attention hein ! Tchiiiips enfant mal éduqué*

Et de la elle attira l'attention de tout le marché ainsi que des soldats. Lorsqu'il croise mon regard, il fronce les sourcils. Ce n'est qu'une question de temps avant que ce souvienne de moi. Il fait signe à son partenaire de regardé en ma direction. Pris de peur, je ne réfléchi pas longtemps avant de prendre mes jambes à mon coup. Je cours à toute vitesse jusqu'à en perdre allène sans même regardé derrière moi. Par chance le marché ce trouvait à proximité de la maison. Je frappe inlassablement sur la porte jusqu'à ce que le sentinelle ouvre le portail. Je pénètre à toute vitesse à l'intérieur de la maison et verrouille la porte à double tour.

- Qu'est-ce qui ce passe ?

Je sursaute de peur tombant ainsi au sol avant de me rendre compte que c'est John.

- J.. John... Prononçais-je essoufflé.

- Quoi ?

- T...T... tes hommes... au marché.

- Comment ça ? Tu a vu mes hommes au marché ?

J'affirme.

- Et ils t'ont vue ?

- O.. oui.

Son visage ce crispe on pouvait y lire de la panique. Au même moment un moteur de voiture ce fait entendre à l'entrée de la maison. Il inspecte à travers le rideau.

- Vas prendre ton gosse dépêche toi !

Je n'est pas cherché à savoir je me suis précipité dans la chambre je l'ai pris avec Moi alors qu'il dormait encore. John m'incite à le suivre il marché à vive allure. Il s'arrête au bout du couloir en face d'un mur. Et comme par enchantement, le mur s'ouvre laissant apparaître une étrange pièce, me laissant ahuri. Il ne me laisse pas le temps de réfléchir, il me pousse à l'intérieur.

- Tu reste la et tu bouge pas jusqu'à ce que je vienne te cherché !

J'hoche la tête, puis il s'en vas refermant derrière lui. Nous laissant dans l'obscurité le plus total. Je me laisse tombé le long du mur. Je tente tant bien que mal de reprendre mes esprits. J'ai peur qu'il me retrouve. Quelques minutes plus tard j'entends du brouhaha. Des voix de plusieurs personnes à la fois.

- Commandant on a vue la fille du village.

- Oui, elle était au marché dès qu'elle nous a vue elle est partie en courant.

- Oui... et elle courait en direction de chez vous.

- Qu'est-ce que tu insinue ? L'interrompt John.

- Rien rien... on ce demandé juste si vous ne l'auriez pas vue.

- Non je n'ai vu personne !

- C'est étrange... on a demandé au sentinelle  et il a...

Puis des coups de feux s'en sont suivis. Je place ma main sur ma bouche pour m'empêcher de crié. Quelques instants plus tard la porte s'ouvre laissant apparaître John une arme à la main celle-ci relâchait de la fumé.

- Tu... tu... tu les as tué ? Demandais-je.

- Il le fallait, ils s'en savaient beaucoup trop !


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Muluba_People ⚜️

Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »Where stories live. Discover now