Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

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JOHN

- Arrête un peu de faire la tête !

- Je ne fais pas la tête je suis juste fatiguée. Répond t-elle sèchement fuyant mon regard.

Elle vient de s'installer dans une des chambres, mais madame tire la tronche. Il a des jours je me demande qu'est-ce qui ma pris de lui venir en aide. Cette fille me donne mal a la tête. Je n'insiste pas et la laisse. Je m'en vais retrouver ma soeur dans le jardin. Je la retrouve assis sur un transat un verre de thé glacé a la main l'air pensif. C'est l'avant dernière de la famille. Âgée de 24ans, elle a été l'une des première a avoir ouvert les yeux sur ce gouvernement corrompu. Alors elle a quitté le Rwanda a l'âge de 20 ans. Elle supportait pas de vivre dans une famille de "meurtrier". A la mort de notre père elle a été tellement anéantie qu'elle refusai de revenir au Rwanda même pour son enterrement. Pour elle, nous étions tous a l'origine de sa mort, elle ne pouvez plus nous voir en peinture, surtout lorsqu'elle a appris que Cherika et moi étions enrôlé dans l'armée. Elle est venue s'installer ici. Après 3 ans, lorsque que j'ai appris qu'elle vivait ici, j'ai décidé de reprendre contacte avec elle, et d'essayer de recoller en quelques sortes les morceaux. Ça a été très difficile, elle refusais de répondre à mes appels ou refusais tous simplement de nous voir. C'est quand même ma petite soeur je ne pouvais pas la laissé livrée à elle même encore longtemps.

Arrivé a sa hauteur je l'embrasse sur front. Elle affiches un léger sourire. Je m'installe a ses côté.

- Comment vas-tu ? Demandais-je.

- Très bien et toi ?

- J'ai connue mieux tu sais.

- Je suis tellement contente de te revoir John ça fait tellement longtemps. Avoue t-elle.

- En même temps c'est toi qui a quitter le pays sans donné de nouvelle. Rétorquais-je.

- J'avais mes raison John tu le sais cette vie ne me convenais pas.

- Je sais et je suis d'accord avec toi.

- Contente que tu t'en sois rendu compte. Comment vas Cherika ?

- Si ce n'était pas mon frère il y a longtemps que je lui aurais mis une balle entre les deux yeux !

- Je suppose qu'il n'est pas d'accord avec ta lutte contre cette guerre.

- Tu suppose bien.

- Ne t'inquiète pas Moi je suis prête à t'aider.

- Ne t'en fais pas pour moi Numia Je m'en sortirais tout seule c'est beaucoup trop dangereux pour toi.

- Mais j'y tiens vraiment John.

- Pas moi, c'est beaucoup trop complexe.

- John...

- Numia !

- *Souffle* j'ai compris mais sache que tu peux quand même compter sur moi.

- Je sais.

Elle me prend dans ses bras. J'avais oublié à qu'elle point elle était câline celle-là. Mais ça me fait du bien de la voir et de la savoir en pleine forme. À force de côtoyer dès cadavres, les moments de calme comme ça ne son pas à prendre à la légère. Soudain un raclement de gorge ce fait entendre. Katyzia, posté à l'entrée du jardin la vêtu d'une simple serviette autour d'elle.