Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

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NUMIA

- Ils sont morts j'en suis sûr. Affirme Eléonore.

- Arrête de dire n'importe quoi... ils vont revenir.

Les yeux rivés sur l'horloge, maintenant 40h que nous avons eux aucun signe de vie de leurs part. Je ne veux pas leurs montrée mais je commence vraiment à être terrifiée. Nous avons élu domicile dans un vieux bâtiment désinfecter à Kipushi, à 1 heure environ de Lubumbashi à l'abris des regard. C'est ici que John nous a donné rendez-vous paraît-il.

Je fait les cents pas dans les locaux et mon stress est à son paroxysme. Les scénarios fusent dans ma tête. Sont-ils vraiment morts ? Ont-ils été capturés ? J'ai l'impression de perdre la tête.

- Qu'est-ce qu'ont fait si ils ne reviennent pas ? Demande Eléonore.

- Ils vont...

- Je suppose juste Numia. Me coupe t-elle.

- Et bien, on devra ce débrouiller par nous mêmes. Reprend Robert.

- Comment ça ? Tu veux dire...

- Qu'on retournera à nos vies. M'interromps t-il.

- Quoi ? Tu dit n'importe quoi Robert ! Ils vont revenir donc fermez la !

KATYZIA

Maintenant des heures que nous avons pris la route j'ai arrêté de compter au bout du 155 ème palmiers que nous avions dépassé. A mon grand désarroi, ma petite crise d'hystérie n'a pas suffit à empêcher Ekwata et Amour de nous suivre. Je vérifie toujours au bout de quelques mètres si ils nous suivent toujours espérant au font qu'ils ait rebroussé chemin. Le coucher du soleil nous avertit de la nuit qui ne tardera pas à faire son apparition, cependant nous sommes toujours dans cette forêt et je savais pertinemment que si nous restions encore ici il y avait des chances pour que les soldats nous retrouve, c'est d'ailleurs l'une de mes plus grandes inquiétudes.

Mon regard balaye les environs. A défaut de ne pas vivre dans le luxe, notre pays regorge de paysage magnifique dont je m'en lasserai sûrement jamais.

- Aaaaaaah Josaïa merde ! T'aurais pu te retenir putain ! S'écrit Cherika.

- *Rire* Quoi c'est sorti tous seul.

Je n'est pas compris de quoi il parlais, jusqu'à ce qu'une odeur nauséabonde ce fasse sentir dans le véhicule. J'ai bien crue tourner de l'œil. D'un coup de frein John immobilise la voiture et nous sortons tous précipitamment.

- Fils de pute vas tu crois que c'est drôle ! S'écrit John.

- *rire* Oh ça va Ah croire vous avez jamais peter de votre vie.

- C'est écœurant Josaïa. M'indignais-je.

- T'inquiète Katy tu t'y habi...

Avant qu'il est finis ça phrase John lui assène un coup de poing. À la surprise générale de tous le monde.

- JE T'AI DÉJÀ DIT D'ARRÊTER DE L'APPELER COMME ÇA PETIT CON !

- KATY KATY KATY QU'EST-CE QUE TU VAS FAIRE MAINTENANT NEGRO ! JE L'APPELLE COMME JE VEUX T'ES CRISE DE JALOUSIE À DEUX BALLES !

Cherika et moi restions stoïque ne sachant pas d'où provenait cette altercation. Elle est partie de rien du tout. Ils ne sont jamais partis aussi loin qu'est-ce qui leurs prenaient ?