Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

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JOHN

Je ris nerveusement, je l'impression de rêver. Il est courageux ce petit. Cherika sort ça tête par la fenêtre.

- c'est quoi ce bordel encore ? s'écrit Cherika.

- On viens avec vous t'es sourd ou tu le fait exprès.

- Évite de me parler comme si j'étais un idiot ! Restez bien sagement dans votre cabane et nous cassez pas les couilles. Réplique t-il.

- Parle bien imbéciles, ma machette dans ta mâchoire ça vas te faire du bien. Menace Ekwata.

- Hey negro je sais même pas pourquoi on bavarde tu poses ton cul ici et tu ferme ta gueule.

Je bouillonne à l'intérieur, je vais câbler je le sais je le sens. Leurs cirques commence à me faire particulièrement chier.

- Tu crois parler à qui comme ça ? T'es sur mon territoire ici si je veux tu meurs sur place.

- *rire* Écoute Équation ou Équateur peu importe, on a pas le temps de jouer alors libère la route stp tu sera gentille.

- Toi tu...

- POUR L'AMOUR DE DIEU VOUS ALLEZ LA FERMER MERDE !

À la surprise générale, un silence de mort s'installe. Il faut dire que nous étions pas préparés à son cris. Nous la regardons tous limite ahuris c'est bien la première fois que je la voit aussi en colère. Elle sort à son tour sa tête par la fenêtre.

- s'il vous plaît c'est vraiment pas le moment. Elle ce tourne vers son frère. Ekwa si tu veux venir viens mais entre nous je crois pas que ça va te servir à grand chose !

Au vue de son visage contracté, ce qu'elle venait de dire venait purement et simplement de toucher son ego. Elle regagne son siège sans un mot de plus. Je n'attend pas de réaction de ça par et remonte la vitre avant de démarrer en trombe. Si ils veulent nous suivre libre à eux comme on dit « Qui m'aime me suivent » non. Mais ça sera à leurs risques et périls.

KATYZIA

- Tu pense qu'il vas nous suivre ? Demande Josaïa.

- Oui, j'en suis sûr.

- Pourquoi tu lui dit pas de rester ? T'as envie qu'il vienne c'est ça ? Rajoute t-il.

- Pas plus que j'ai envie qu'il reste. Rétorquais-je.

- Katy t'es sur que ça va ?

Non, non ça ne vas pas et ça ne vas pas s'arranger. J'ai un mauvais pressentiment, et c'est bien la première fois que je pressens quelque chose. Ekwata, veux venir et bon sang qu'est-ce que je n'en ai pas envie. Et pourtant j'en ai rêvé des ces retrouvailles entre nous, mais maintenant tous à changer. Je sais qu'il me cache quelque chose. On dit souvent que la vérité apaise le cœur, mais à vrai dire, je préfère qu'il reste tourmenté. J'en est marre de tous ses secrets qui ne font que rajouter problème sur problème.

- Oui ne t'inquiète pas.

GEMIMA

Les yeux rivé sur le plafond, me ressassant les paroles de mes parents.

« Ta cousine est en route »

« Ta cousine est en route »

« Ta cousine est en route »

- Bordel !

Je n'ai rien vue arrivé c'est dingue. Mais ce qui me trotte le plus. C'est ce secret qu'ils ont gardé aussi longtemps. J'ai passé 22 ans de ma vie dans le déni total. Mes parents ne sont pas mes vrai parents, mes parents biologiques sont morts, j'ai un oncle, une cousine qui vas faire son apparition. C'est beaucoup trop d'informations d'un coup.

Je me redresse et ouvre ce qui s'avère être ma deuxième bouteille de vin. Je ne cherche même pas à utiliser un verre, j'y vais au goulot. Toute cette histoire m'a mis la tête en feu. J'ai besoin de me détendre... mais il semblerait que l'univers s'acharne sur moi.

- C'est qui bordel !

- T'es sérieuse toi !? Ouvre la porte avant que je la défonce et tu sais très bien que je peux le faire ! Menace t-elle.

Dans un râle, je me lève et traîne des pieds avant d'ouvrir la porte.

- A quoi tu joue connasse !? Ça fait des heures que je te sonne !

-... Malaïka sérieux c'est pas le moment...

Nous nous installons dans la pièce à vivre. Je reprend possession de mon vin et continue de le descendre. Elle s'installe à mes côtés le regard suspicieux, je n'ai pas l'habitude de boir en temps normal seulement occasionnellement.

- Qu'est-ce que t'a ? Demande t-elle inquiète.

- ...J'ai été adopté.

- Pardon !? S'offusque t-elle.

- T'as très bien entendu !

- Mais tu sort ça d'où toi aussi ? Y'a plein de gosse qui ressemble pas à leurs parents mais ça veut pas dire qu'ils ont été adopté toi aussi arrête ta paranoïa.

- *rire* Ses mes parents eux même qui me l'ont dit.

- ... Yemi t'es pas sérieuse là quand même ? Tu me fait une farce la.

- J'aimerais bien Laïka.

Elle retire Le bouteille de me main avant de me prendre dans ses bras. Et j'ai céder, j'ai pleuré. Mes larmes coulées telles les chutes du Niagara. Je suis exténué. Rien ne vas plus.

- Chute Yemi pleure pas voyons, ça va allez je suis là moi et.. et puis on vas la retrouver ta maman si tu veux.

- *rire* elle est morte.

- ...

- Et elle m'as sauvé la vie.

DRUCILA

Ça doit être la cinquième fois que je régurgite le peu de nourriture que nous avons eu. Le bateau tangue de plus en plus et mon cœur n'arrive plus à le supporter. Nous somme encastrer les uns à côté des autres, serré à ne plus pouvoir respirer. Je tente temps bien que mal de conserver mes affaires près de moi. Maintenant des heures que nous avons pris la mer et je n'est pas cessé de pleuré. J'aurais préféré rester au pays que d'être livrée à moi même de cette manière. Rien ne garantie que j'arrive saine et sauve.

- AAAAAAAAAAAAAAAH MON BÉBÉ MON BÉBÉ !

La panique prend place, le crie strident de cette femme a mis tout le monde au aguets. Tous le monde ce mets alors à crié je vois des hommes sauter à l'eau, je me lève à mon tour et découvre avec effrois ce pauvre bébé flottant dans la mer. Les hommes s'affairent à la repêche, mais le courant est d'une violence sans nom, les vagues éloigne le bébé de plus en plus.

- Il vas pas survivre. Déclare un homme.

Et c'est bien ce qui c'est passé, le bébé n'a pas tenue longtemps avant de perdre la vie. L'un des hommes qui avait tenté de la repêcher a perdu la vie lui aussi. Tous le monde s'entête à réconforter la pauvre dame. J'ai poussé un long soupire avant de reprendre place au fond du bateau. J'ai épuisé mon stock de larmes, je me contente de regarder espérant un miracle. Dans l'ennuie et la solitude qui m'envahissait, je me décide alors à ouvrir la lettre que mon père m'as donné.

« - 3 allée François Villon, 95100 Argenteuil
Famille Mweto. »

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