Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

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Encore et toujours c'est saute d'humeur incessantes. Il passe d'un extrême à un autre. Je ne sais plus sur qu'elle pied danser avec lui. Il y a des jours où je me demande si il est vraiment de bonne intention envers moi. Je ne l'ai jamais vu faire autre chose que m'hurler dessus. Je préférais encore quand il m'ignorais. Je sèche mes larmes de crocodile et finis par descendre. Je ne trouve personne. Marquée par l'ennuie, je décide d'aller dans la cuisine pour préparer le dîner de ce soir. Il faut bien que je trouve une occupation.

...

- Je suis rentrée. Cris Numia de la porte d'entrée.

Je suspens ma préparation, m'essuie les mains et m'en vais la rejoindre. Je la retrouve les bras chargés de bricoles. Je l'aide à portée les sacs et les apportes dans la cuisine.

- Oh ça sens drôlement bon, c'est toi qui a préparé tous ça ? S'indigne t-elle.

- Oui.

- Eh bien tu m'épate. J'ai hâte de goûter.

Je souris simplement et l'aide à ranger les courses.

- Tu n'est pas bavarde toi. Dit Numia.

- C'est juste que je n'est rien d'intéressant à raconté. Rétorquais-je.

- Et Moi je suis sûr que si. Alors dit moi tu est née quand ?

Drôle de manière de commencer une conversation.

- Le 20 février 1996.

- Oh mais c'est le Mois prochain ton anniversaire.

- Exact. Si je ne meurs pas avant.

- Ne dit pas ça voyons, pourquoi mourait-tu ?

- Si les soldats me retrouve, il me tuerons. 

- Ne t'inquiète pas personne te tuera, je te le promets. Tu vivras une belle et longue vie marié avec 10 enfants.

-*rire* ça fait beaucoup 10 enfants tu ne crois pas ?

- Qu'est-ce que tu racontes, ce n'est même pas le quart d'une famille normale en Afrique.

-*rire*

- Et tu à des frères et sœurs ?

Mon sourire s'estompe petit à petit. Les souvenirs sont beaucoup trop douloureux.

- Ils sont mort !

- Ah je ne savais pas désolé.

- Ce n'est rien. Ne t'en fais pas.

Puis un silence de plomb s'installe. Sûrement mal à l'aise par la révélation que je viens de lui faire, elle n'ose plus posé de question. Ma foi, c'est un sujet sensible, mais je me suis fait une raison à leurs mort. Alors j'ai beau être anéanti ils ne reviendront plus. Je continue la préparation de mon madesu. Et elle continue de ranger les course.

- Ça te dirais de sortir avec Moi toute à l'heure ? Me propose t-elle.

Je marque un temps de réaction. La dernière fois que j'ai mis le nez dehors, j'ai finis dans le coma. Alors il est vrai que cette idée ne me tente pas.

- Non merci mais je ne peux pas. Refusais-je.

- Mais pourquoi ? Il fait bon dehors.