Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

« 6 »

- Si tu a finis avec tes sottises Cherika, tu sais où est la porte !

- Ne le prend pas comme ça mec je...

- la porte Cherika !

Puis plus rien, jusqu'à ce que j'entende la porte claqué. D'après le ton qu'il avait employé, il devait être énervé, ma fois ça ne change pas de d'habitude. Au même moment les pleures d'Ekwata ce font entendre. Et avant même de pouvoir faire quoi que soit, l'homme du buisson était déjà devant moi. Son regard noir encré dans le mien, son visage devient presque aussi dure qu'un bloc de pierre. Il faisait peur à voir. Prise de panique je recule mais manque de chance il y avait un mur.

- Tu écoute aux portes toi maintenant !?

-... Je... Je... Non...

- Qu'est-ce que je t'ai dit tout à l'heure !

- ...

- PARLE !

Il a crié d'une force qu'en sursautant ma tête a heurté le mure. Même Ekwata a Arrêté de pleuré. Il respire fort, sa mâchoire est contracté, ses points son serré. Je suis pétrifié de peur.

- De...De...De resté dans...dans...dans la ch...chambre. Bégayais-je effrayé.

- ET POURQUOI TU NE LA PAS FAIT ! Hurle t-il frappant le point contre le mure.

- Je... je... cherchais Pa... Patricia. Tremblotais-je.

Il fait glissé sa main jusqu'à mon cou. Avant de le compresser légèrement, juste assez pour l'oxygène ai du mal a passer.

- Vous...vous me faite mal... M'étouffais-je.

- Tu crois !? Dit-il avant de serré d'avantage.

Je manque d'aire mais ça n'a pas l'air de le déranger, le bébé pleure mais il ne s'en soucie pas non plus. Son regard est remplie de haine pourtant je n'ai rien fait de mal. Mes paupières se font lourdes. L'aire ne passe plus mais il ne lâche pas pour autant.

- Que ça soit la dernière fois, me pousse pas à te foutre une balle entre les deux yeux !

Il me lâche violemment avant de s'en aller. Je m'écroule sur le sol. J'ai bien cru que j'allais y passé. Je suis tétanisé cette homme est fou pourquoi l'ai-je suivi ? J'essaye tant bien que mal de reprendre mon souffle. Lorsque, sortie de nul part, Patricia se précipite vers moi.

- Katyzia que se passe t-il ? Dit-elle m'aidant à me relever.

- Je... Je... je me sens pas bien... Articulais-je.

- Attend je vais appeler John pour...

- Non ! La coupais-je. Ce n'est pas la peine ça va passé.

- Mais...

- Ne t'en fais pas ça va aller. Rajoutais-je. Pouvez-vous vous occupé de lui un instant s'il vous plaît ? Demandais-je faisant allusion à Ekwata.

- bien sûr.

Elle le prend avec elle tandis que je retourne dans la chambre. Seigneur je ne peux pas resté ici, tôt ou tard il mettra ses menaces à exécution. On ne sais pas à Quoi s'attendre avec lui.

...

Le jour venez a peine de se lever, Ekwata dort à point fermé alors que moi je n'est pas fermé l'œil de la nuit. Les événements d'hier ne cessent de repasser en boucle dans ma tête. Ce que ma fait l'homme du bui... Je veux dire John, d'après ce que j'ai compris c'est son patronyme. Je préfère quitté cette endroit. Essayer de m'en sortir moi-même. Je me lève et part dans la salle de bain me brossé les dents comme me l'a montré Patricia. Je prends une bonne douche froide, la chaleur de Lubumbashi est insupportable. Dans mon village nous étions entouré d'arbres et de plantes alors il y faisait plus frais. Je finis, prend mon pagne et l'attache autour de moi. Je vérifie qu'Ekwata dort toujours avant d'aller dans la cuisine pour lui faire du lait. Mais j'oubliais que je ne savais pas utilisé toute ces nouvelles technologies.

- Qu'est-ce que tu fait ici ? M'interpelle une voix.

Je sursaute de peur avant de constaté qu'il s'agit de John. Lorsqu'il s'avance vers Moi par réflexe je recule.

- Je voulais faire à manger pour Ekw... mon fils.

Il ne répond pas, et continue de s'avancer vers Moi paniqué je recule d'avantage. Il fronce les sourcils, comme si il ne comprenais pas mon comportement. Il finis par me contourné ouvrir la boite d'en haut, de sortir un bol et de me le tendre. Il ouvre ensuite le frigo et sort la bouteille de lait.

- Si tu à besoin d'autre chose, tu demande à Patricia.

- D'accord... merci.

Il continue de me regardé, encore et toujours les sourcils froncés. Je ne le comprendrais jamais.

- Profite s'en pour t'habiller y'a quelqu'un qui vas venir te voir aujourd'hui.

- Moi ?

- C'est que je viens de dire.

- Je n'est pas d'habits.

Il souffle d'agencement en ce massant là tempe à l'aide de ses doigts avant de chuchoté un mot dans son dialecte incompréhensible.

- On ira t'en acheter alors. Dit-il lasse.

- Mais...

- Tu parle trop !

Puis il quitte la pièce. J'en est marre de son comportement avec Moi. Je m'assois sur un des tabourets et je me pose tout plein de question. Qui est vraiment ce John ? Pourquoi à t-il autant besoin de moi ? Qui peut bien venir pour moi aujourd'hui ? Je ne sais plus où donnée de la tête.

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