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JOHN

Je n'aime pas du tout la tournure que ça prends, ces sensations que je ressens en sa présence me bouffe le cerveau. Ça peut pas ce passé comme ça c'était pas dans mes plans tous était pourtant bien partie pourquoi tous faire foiré maintenant c'est n'importe quoi. Et le pire dans tous ça c'est que j'aime cette putain de sensation ! Ce truc que je refuse d'admettre mais qui est pourtant bien présent. J'ai beau faire semblant mais mon langage corporel me trahis toujours, c'est insensé, ma tête vas explosé c'est vraiment n'importe quoi.

- John John John, t'es grillé à 10 kilomètres. Déclare Josaïa.

- Josaïa, s'il te plaît c'est pas le moment trouve toi un truc à faire et laisse moi tranquille.

- Justement j'ai trouvé quelque chose à faire. Rétorque t-il. John avoue que t'es amoureux ?

- T'as snifé des grains de riz toi ou quoi ? Si c'est pour dire n'importe quoi vire ta gueule d'ici !

- Oh, je dis n'importe quoi ? Répète t-il. Ok.

Il finit pas ce lever « enfin » me disais-je quand je le vois s'en allé, par contre mon sang n'as fait qu'un tour quand ses grosses babines déshydratées ce sont posé sur Katyzia. Il me pousse à bout, ce fils de pute me pousse à bout. Je me contiens du mieux que je peux. Je serre tellement fort les points que j'ai l'impression que mes nerfs vont explosé. Mais je compte pas réagir, je ne compte pas rentré dans son jeu, j'ai...

- LES DEUX DE MON PÈRE JOSAÏA T'ENLÈVE TOUT DE SUITE T'ES MAINS DE SA CUISSE JE RIGOLE PAS AVEC TOI ! Hurlais-je.

Ok... j'ai réagis, mais là c'était trop j'ai pas sue me contenir. Bordel ! Je le vois rigoler au loin ce petit con, il vas me le payer. Sans même avoir fait attention, j'ai attiré le regard des autres et attisé la curiosité de certains. Un silence de macchabée s'en suit. Oh et puis merde je me torche le cul de ce qu'ils peuvent bien pensé en ce moment. Excédé, je sort de la tente les nerfs à vifs, arrivé près d'un endroit calme je décide de me faire une clope. Qu'est-ce que ça fait du bien ça fait des mois que je m'en suis pas grillé une.

Devant ce paysage, ma tête ce remplie de pensées diverses, de mon enfance merdique, à mon adolescence d'inconscient et naïf qui buvait les paroles d'un géniteur enclin a l'argent puis me voilà aujourd'hui, tiraillé entre la raison et la réalité. Les vieux démons qui me rappel que je suis resterai le même homme froid et imperméable. J'ai songé à plusieurs reprises de vouloir changer. Quitté le continent africain pour rejoindre l'Europe, la où la paix règne. Mais je suppose que je suis condamné à finir ma vie ici.

Mon pays ? *rire* le Rwanda, bien que beau pays soit t-il, ne change pas particulièrement de ce qu'il ce passe ici. Je lui en veux juste de m'avoir fabriqué à sa manière, espérant que toute leurs paroles de haine et de tueries me reste a vie dans la tête. Je suis bien contente d'avoir ouvert les yeux. Et maintenant me voilà, tentant désespérément de sauver cette fille qui part mes gardes a réussi l'invraisemblable. Je me suis fait avoir à mon propre jeu.

- Bon mon frère explique toi.

- Cherika s'il te plaît ne t'y met pas toi aussi.

- Pourtant on a tous vue et entendu la même chose. Insiste t-il. C'était de la jalousie ou alors je m'y connais pas.

-... pense ce que tu veux j'ai envie de te dire.

Il s'installe à mes côtés. Je lui offre une cigarette et lui donne mon briquet.

- Avoue quand même quelle te laisse pas indifférente ?

-...

- Sérieux, même moi ton frère ton sang la chaire de ta chaire tu veux rien me dire !? S'offusque t-il.

- T'es idiot comme garçon. Appuyais-je amusé.

- *rire* plus sérieusement John, ça ce voit comme le nez au milieu de la figure tu craques pour elle a un point c'est grave.

-...

- Tu lui a évité la mort, tu l'a hébergé elle et son bébé, tu la nourris, habillé, ta pris soins d'elle, tu la toujours fait passé avant t'es propre intérêt, t'étais prêt à la protéger au péril de ta vie et maintenant nous revoilà, parce que tu peux pas t'empêcher de lui venir en aide. Alors dis moi maintenant que tu ne ressens rien pour elle et je te laisse tranquille.

Je fais semblant que ses paroles ne m'atteigne pas mais, il venait de me percé à jour et bordel je déteste perdre le contrôle de mes sentiments, j'ai toujours su les dompté mais je ne contrôle plus rien. Tous ce mélange dans mon crâne, j'ai l'impression de mettre défoncé à l'extasie.

-... C'est la merde Cherika.


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Muluba_People⚜️

Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »Where stories live. Discover now