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Le nuit vient de tombé sur la ville de Kinshasa. Les lumières éclaires les rues. Les gens commence à sortir de leur propriété vêtu de leur plus beaux accoutrement. Des rires et des chants ce font entendre. Des enfants qui rentre en courant dans leurs maison, des gens qui range leur commerce de jour et d'autre qui installe ceux du soir. Le vent frais me frappe au visage. Je longe les rues du quartier. J'ai profité de l'absence de John et Cherika pour faire un virée nocturne. Quand ils l'apprendront, ils vont sûrement me trucidé.

Dans mon Village, ce promener te La sorte, a des heures tardives et tout seule était interdit. Surtout pour les femmes. Au début je pensais que c'était juste les règles instauré par le chef du Village et qu'il suffisait seulement de les respecter sans posé de question. Mais lorsque les premiers soldats ont fait éruption dans notre Village, je pris conscience de cette interdiction. Il le savait depuis longtemps que nous courions un grand danger mais il n'a pas voulue nous avertir. Sûrement pour éviter de nous affolé. Mais malheureusement, La venue de ces soldats n'était que le début d'une folie meurtrière.

Ici, tout le monde sort. Seule ou accompagnée. Personne ne soucis de quoi que ce soit. Ils sortent s'amusent jusqu'à l'aube. Et retourne chez eux saint et sauf. J'ai toujours rêvé de cette vie la. Une vie sans tristesse, sans peur, sans contrainte. Une vie de bonheur. Mais plus les jours passe, plus mon Village me manque. Ce n'était pas une vie de rêve mais elle me convenait. Je ne comprends toujours pas cette haine qu'a le gouvernement contre nous. Nous vivions paisiblement dans notre petit village, nous n'embêtions personne.

J'ai beau essayé de refoulé mon mal-être, mais il revient toujours. J'ai beau être à des milliers de kilomètres de mon village, tous ici est fait pour me rappeler d'où je viens. L'ambiance, la nourriture, ou autre. C'est pour ça que j'ai profité de cette soirée pour sortir. Être enfermé toute la journée ne fait que renforcer mon mal-être. Alors je me suis dit que de sortir pourrais me vider les idées. Je sais que c'est pas très intelligent de ma part. Je ne connais personne ici à part John et Cherika. Mais c'est moins dangereux de ce promener ici, que dans l'immense forêt qui recouvre mon village.

Ekwata lui dort profondément sur mon dos. Il y a des fois j'aimerais être à ça place. Dans l'ignorance totale... Au bout du chemin, Un vendeur de ntaba placé non loin scandé à gorge déployée à qu'elle point ses produits était de qualité. Alertés par son discours je décide de m'aventurer dans son stands.

- Mboté mama*
Bonsoir mama*

- Mboté papa, tshéla nga barquette mibalé s'il te plaît*
Bonsoir papa, met moi deux barquettes s'il te plaît*

Il s'affaire à me préparer mes barquettes, les insere dans un sac plastic.

- Esali 10 francs.*
Ça fait 10 francs*

Je lui donne l'argent puis récupère le sac. Je le remercie avant de reprendre la route. Je m'installe au bort du trottoir, faisant attention à ne pas réveiller Ekwata et commence ma dégustation. C'est vrai qu'elle son bonne.

- Excusez-moi ? M'interpelle une voix.

Je me retourne et tombé sur une dame. Une dame assez âgé, elle semblé fatigué et affaibli.

- Est-ce que vous pouvez m'aider avec ma voiture s'il vous plaît je n'arrive pas à la faire démarrer. Me demande t-elle.

- Euh... j'aimerais bien madame, mais je ne m'y connais pas en mécanique.

- S'il vous plaît, Insiste t-elle. Juste pour la faire avancer.

Devant son visage attristé il m'a été difficile de dire non. Je remets ma barquette dans le sac puis me lève avant de la suivre. Nous marchons pendant plusieurs minutes. La dame ne parlé pas mais me faisait des sourire furtif, elle marchais d'un pas rapide et déterminé, comme quelqu'un qui était pressé. À fur et à mesure que nous avancions je trouvais que le chemin était étrangement long. Je n'est pas voulue demandé d'explication de peur de vexé la dame. Au bout d'une quinzaine de minutes nous arrivons dans une ruelle sombre, avec pour celle éclairage la lune. La rue est desserte il n'y a pas un chat.

- Mama je ne vois pas votre...

Un violent coup m'ai portée à la nuque. Je me retrouve au sol le corps entièrement endolori. Ma vision ce floute et mon audition ce brouille. Je tâte le sol essayant de trouvé quelque chose pour me défendre mais un autre coup m'ai portée à la tête me plongeant dans l'obscurité totale.

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Muluba_People ⚜️

Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »Where stories live. Discover now