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GEMIMA

- Tu la vois quelque part ? Demandais-je.

- Euh, non... je ne sais même pas à quoi elle ressemble.

Nous avons conduit pendant 3h non stop, si ce n'ai plus. Quand nous somme arrivé, les mots me manquait. Je n'avais jamais remarqué l'étendue des dégâts. Ce camps est immense et surpeuplé c'est bien différent de ce qu'ils nous montre à la télé. Comment somme nous la trouver parmis tous ce monde ? De plus, mon père n'a aucune idée de quoi elle ressemble. Ça promet.

- Orh papa. Soufflais-je. On fait comment maintenant ? Ta vue tous ce monde ?

- Donc nga na zangi misu*?
Donc moi j'ai pas de yeux*

Je lève les yeux au ciel. Il est incorrigible. Mais le temps était compté, la nuit était tombé et la lune était bien pleine. Dans l'obscurité la plus totale il était difficile de voir quelques choses. Les quelques torche que les forces de l'ordre s'amusaient à faire gesticuler dans tous les sens ne m'était pas d'une grande aide. Je souffle exaspéré tentant désespérément de réfléchir à un moyen de la sortir de la.

- Tu là pas le numéro de l'agent qui a appelé ?

- Non, il m'as appelé en numéro masqué yaya.

Génial ! Et pour couronner le tout, le temps de semble pas vouloir nous soutenir. Une pluie diluvienne s'abat alors sur le camp. Pourquoi rien n'est aussi simple c'est énervant. Plus les minutes passé, plus je commençais à perdre patience et les idées commençaient à manqué.

- Bon papa tu reste ici je reviens ! Dis-je de but en blanc.

- Quoi ? Tu vas où comme ça ?

- Je vais la chercher.

- Et puis quoi encore ! Non tu reste là, je vais demander au policier directement.

- Tu crois vraiment qu'ils vont pouvoir d'aider ? Ça m'étonnerait qu'ils connaissent ne serai-ce que son prénom. Alors papa laisse moi partir !

- Gemima, na ko be...*
Gémina. Je vais te fra...*

- Je reviens vite t'inquiète.

Sans me lui laisser le temps d'en placé une, je sort précipitamment de la voiture me retrouvant instantanément tremper par la pluie. Je cours vers le camp et me met à crié son prénom à gorge déployée. Cependant, tous le monde courrait dans tous les sens à la recherche d'un endroit pour s'abriter, entre le hurlement des gens, ceux des chiens et des agents de police j'avais du mal à me concentré.

- DRUCILA ! DRUCILA !

J'avais l'impression de crier dans le vent. J'ai alors ralenti la cadence me permettant de reprendre mon souffle par la même occasion. Je regarde tout autour de moi, c'est n'importe quoi. Je n'y vois pratiquement rien, il y'a trop de monde et... et je ne sais même pas ce que je fou là c'est peine perdu. Je m'apprêtais a faire demi tour quand j'ai remarqué cette fille avec ce petit garçon. Pendant que tous le monde courait à en perdre allène, elle ne bougeait pas, elle avait positionné le petit derrière elle et elle restait droit comme un pique à regarder la scène telle une spectatrice.

- DRUCILA !

Elle réagi, c'est bien elle ! Je ne perd pas de temps et fonce vers elle. Lorsqu'elle me voit, par peur je suppose, elle recule. Je lève les mains en l'aire lui montrant que je ne lui voulais pas de mal !

Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »Where stories live. Discover now