Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

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NUMIA

- Est-ce que ça va ?

- Oui... oui Meredithe merci. C'est juste que... oui c'est assez troublant.

- Je t'avais prévenu.

Je m'apprêtais à répondre lorsqu'on frappe brutalement sur la porte.

- Vite je vais me pisé dessus ! Hurle t-il.

Merde c'est Robert ça. Je raccroche rapidement avec Meredithe. Je fait semblant de tiré la chasse d'eau histoire de ne pas éveiller les soupçons. À peine ai-je ouvert la porte qu'il me poussa pour y entrée. Je retourne m'installer.

J'étais déboussolé, oui déboussolé. Ce que Meredithe venez de m'avouer dépasse toute mes espérances. J'aurais jamais crue que mon frère était capable de ça. Je le regardai au loin essayant encore d'assimiler toutes les informations qu'elle m'a donné. Ce n'est pas un saint je le conçois et je le savais mais... mais pas de telles choses.

- Comment tu vas ? Demande Cherika m'extirpant de mes pensées.

- Bien Cherika. Mentais-je. Ça fait longtemps. Souriais-je

Il me prend dans ses bras. Ça serais mentir de dire qu'il ne m'a pas manqué. J'exprime un soupire de soulagement, soulagé de savoir qu'il n'a pas fini comme son frère. Il mets fin à notre accolade et me regarde un instant.

- Je te demande pardon. Dit-il soudainement.

- Pardon pourquoi Cherika ?

Il marque un temps de pause toujours le regard posé sur moi il ce mord l'intérieur de la joue comme si il essayait de caché quelque chose.

- *Souffle* Numia, tu n'as pas conscience de ce que nous sommes entrain de faire. Il y'a trop de risque. Tu ne devrais pas être là. Reprend t-il.

- Je n'est pas eu le choix, l'armée sait que nous somme de la même famille, une fois qu'ils apprendront ce que vous avez fait ici, que pense tu qu'ils m'auraient fait à moi ?

-...

- Et puis je ne suis pas idiote tu sais. Je sais que c'est dangereux mais Katyzia a besoin de notre aide plus qu'autre chose Cherika tu le sais.

- Certe mais qu'est-ce que tu veut qu'on fasse nous ? On peut pas venir en aide à toute les personnes qui souffre quand même et Dieu seule sait combien souffre dans ce monde. Nous aussi on subit le système.

- Cherika, imagine maintenant que ça soit moi à sa place tu resterai de marbre ?

- Non évidemment mais ce n'est pas pareil toi tu est ma sœur mon sang c'est normal que j'agisse.

- Elle aussi c'est ta sœur. Elle a la même couleur de peau que toi, son peuple vie ce que nous avons vécu rappelle toi, les guerres, les pillages, les meurtre, les génocides...

- ...

- Pense s'y.

JOHN