Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

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J'ai atrocement mal au ventre j'ai l'impression qu'on m'a charcuter c'est horrible. Instinctivement je pose ma main sur mon ventre quand je sens... je ne sais pas c'est étrange je ne serais pas le décrire mais ça fait fait extrêmement mal. J'ouvre alors les yeux et la première chose auquel je pense c'est « où suis-je ? » me demandais-je.  D'après ce plafond prolongé vers l'extérieur l'endroit doit sûrement être immense mais je ne reconnais toujours pas l'endroit pour autant. C'est bien silencieux aussi.

Quand j'y repense, c'est de la folie. Après tous ça, m'en être sortie vivante c'est un miracle j'aurais mis ma main à couper que mon heure avait sonné lorsque la bal a transpercé mon estomac. Je ressassais les infimes moments de joies que j'avais eu ses derniers mois. Ces mêmes moments de joies qui m'ont, en quelques sorte permis d'accepter ma mort « inévitable ». Alors me savoir la, saine et sauve est relativement impensable. Après quelques minutes à rester immobile je décide de me lever cependant je n'étais pas préparé à la douleur qu'avait engendré ce mouvement.

- Tu ne devrait pas faire ça.

Je me fige au sons de sa voix, lorsque son visage ce présente devant moi son éternel visage froid décoré de ça cicatrice, sa carrure imposante sa démarche autoritaire cette manière qu'il a de jamais exprimé la moindre expression sur son visage, mais malgré ça je ne peux m'empêcher de le fixer. J'ai crue avoir eu affaire au fruit de mon imagination lorsqu'il est apparue dans ce chaos, alors sa présence me surprend. Il s'approche en ma direction et je continue de le regarder.

- Bien dormis ? Me demande t-il.

Je répond par le positif par simple hochement de tête. Aussi difficile que cela puisse paraître... il m'a manqué. Ayant remarqué sa barbe de 3 jours je n'ai pas pu m'empêcher de toucher. Je passais ma main de part et d'autres de son visage comme pour me souvenir.

- Tu est beau John... Avouais-je.

Ce n'est sûrement pas c'est que j'ai voulue dire de mon plein gré mais j'ai sûrement dû le penser tellement fort que c'est sorti tel quel. Il affiche un sourire en coin. Avant de prendre ma main dans la sienne. Ce geste pourtant si anodin a suffit à me donné des frissons et ce n'est pas la première fois que sa peau rentre en contacts avec la mienne je ne sais pas c'est sûrement le fait que je ne suis plus habitué.

- Ravis de te revoir Katyzia.

Sa voix... rien que sa voix ma mis dans tous mes états. J'esquisse un simple sourire.

- Tu à faim ? Demande t-il.

- Oui.

- Je revient toute suite.

Mais alors qu'il ce levait je l'ai retenu. Je ne voulais pas qu'il me laisse pas encore.

- *rire* Si tu me laisse pas partir tu vas finir par crever de faim.

Je soupire et me résous à le laisser partir. Quelques minutes plus tard, à ma grande surprise c'est Cherika ainsi que Josaïa qui font leurs apparitions. Et la s'en est trop je ne peux m'empêcher de versé des larmes. L'inquiétude ce lie alors sur leurs visages.

- Quoi quoi quoi ? Qu'est-ce qu'il y'a ? T'a mal quelque part ? Angoisse Cherika.

- *rire* non non non... je suis contente de vous voir c'est tout.

Ils me prennent dans leurs bras malgré ma douleur je fais l'effort de les prendre dans mes bras à mon tour.

- Laisser la respirer vous aussi.