Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

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CHERIKA

Avant même d'avoir eu le temps de réaliser ce qu'ils venez de me dire, ma tête ce retrouve contre le hublot manquant désespérément d'aire. Cette fois c'était la colère de John m'ai tombé dessus.

- John je t'en prie arrête enfin ! S'écrit Numia.

- T'es vraiment qu'un petit con Cherika ! Est-ce que tu compte dans quelle bordel t'as fourré Katyzia !?

A chaque mots qu'il prononçait, il pressé ma tête contre le hublot me maintenant par la nuque.

- Co... comment je pouvais savoir. Gémissais-je. 

- TU AURAIS DÛ SAVOIR !

Il me lache dans un fraca magistral. J'ai bien cru qu'il allait me la broyé cette foutu nuque. Je me masse celle-ci tous en le regardant ce dandiné dans tous les sens et m'insultant de tous les noms par la même occasion. C'est vrai que j'ai merdé quand j'y repense c'est vrai qu'elle avait toujours cette aire condescendant envers les autres. Quand je donnais de l'argent pour s'acheter des vêtements, elle revenait toujours avec des vêtements de marque pratiquement introuvable ici dont je savais pertinemment que le peu d'argent que je lui avais donné ne suffisait pas à payer ce genre de choses ou encore lorsque qu'on ce trimballait dehors il ne ce passait pas une seconde sans qu'elle salut un soldat. J'aurais dû me poser des questions.

- Et comme tu passe le plus clair de ton temps à penser avec tes couilles que t'a pas pensé à ce que cette idiote est tombé amoureuse de toi !

-...

- *rire* Je t'assure Cherika que si on la retrouve sans vie, tu paieras les pots cassés liens du sang ou pas !

KATYZIA

Je réveille en sursaut totalement trempé et frigorifié. A chaque fois que j'essaye ne serais-Ce que de me reposer ils ce charge de m'en empêcher. Après m'avoir passé à tabac, ils m'ont laissé dehors a même le sol le corps complètement endolori, maintenant, ils s'en prennent à mon mental. Ils s'attaquent à mon sommeil de sorte à ce que je craque. Les premiers rayons de soleil on fait leurs apparitions. Une légère brise me caresse le visage. Essayant de faire abstraction de l'immense douleur, je me redresse légèrement et a l'aide de mes bras je me traîne vers l'arbre et m'appuie sur le tronc.

Je regard autour moi, je ne sais pas pourquoi alors que je sais très bien qu'il n'y pas grand nombre d'issue. Lorsque je tourne la tête vers la gauche je tombe sur les enfants encore et toujours entrain de travailler comme des forcené. Je soupire de désespoir. Comment tous ça a peu ce produire. Je savais qu'ils exploitaient les resources minière de ce pays, John en avait déjà parlé, mais il n'avait pas évoqué que les travailleurs étaient des enfants. J'ai encore du mal à le croire. Mon regard croisé celui d'un petit garçon. L'un de ses pupilles était bleu. Il me regarde avec insistance, il tourne ça tête de gauche à droite comme si cherchait quelque chose puis il s'en vas en courant. Encore une fois je souffle de désespoir ses hommes on complètement effrayé ces enfants.

Mais quelques minutes plus tard, l'incompréhension ce lis sur mon visage lorsque je vois le petit revenir en courant vers moi un saut remplis d'eau. Je le regard ahuri. Il s'abaisse à mon niveau.

- Mais... va t'en qu'est-ce que tu fais ? Chuchotais-je.

- Mama, tu est blessé. Répond t-il. Bois Un peu d'eau.

- Je... tu... pars c'est dangereux pour toi.

Il ne prête point attention à mes avertissements. Il prend le gobelet le remplit d'eau et me le tend.

- Mama s'il te plaît bois un peu.

Devant son regard attristé je me résous à boire un peu. Je jette un œil par dessus son épaule, histoire de vérifier que personne nous est vue.

- Co... comment tu t'appelle ? Demandais-je.

- Riva.

- Pourquoi tu est ici ?

- ... Papa et maman sont mort... ils m'avaient promis du travail en échange je serai payé logé et nourri...

- Depuis combien de temps tu est la ?

- Je... euh... je ne sais pas... je ne sais plus mais ça fait longtemps.

Je le regarde avec pitié. Son visage est aminci, ses joue son creuse, ses lèvres son déchiré par la sécheresse. Je caresse son visage ce qui le fit sourire et moi aussi par la même occasion.

- EH !

Et c'est la que les soldats ce mirent à courir dans notre direction. Ils prirent Riva de force, j'entendais ses cris de peur mais j'étais impuissante. Un violent coup m'ai porté à la mâchoire inondant ma bouche de sang. Il m'attrape par les cheveux me traîne à l'intérieur de la tante.

- Pourquoi est-ce que tu compliques les choses à chaque fois hein ?

-...

- Il te suffit juste de nous dire ce qu'on veut entendre et on te laisse tranquille.

Je garde le silence. J'ai tellement mal à ce moment précis que ses paroles entre dans une oreille et ressort par l'autre. Je suis fatigué je veux partir d'ici.

- Tu ne me laisse pas le choix.

Ils me redresse et m'emmènent dans une baignoire remplie d'eau glacée. Je sens arrivé l'hypothermie. Mais alors que je pensais qu'ils allaient juste me laisser congeler ici, je voie l'un des soldats arrivé avec une radio, les câbles électroniques sortaient de partout. Je fronce les sourcils d'incompréhension mais c'est lorsqu'il s'apprêtait à le jeter dans l'eau que j'ai compris. Il veut m'électrocuter. Je tente de sortir mais les autres me tiennent fermement par les bras. Il était à deux doigts de la mettre dans l'eau... alors j'ai cédé...

- D'accord d'accord... je vais tous vous dire.

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