Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

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- QUOI ÇA AUSSI TU VAS ME DIRE QUE T'AIME PAS !?

- ...

Maintenant quelques heures que nous sommes dans cette endroit, une boutique comme il me l'a expliqué. Je ne trouve rien qui me plaise, soit c'est trop grand, trop petit, trop serré, trop court ou trop large. Je n'est pas l'habitude d'être aussi couverte, le plus souvent je suis recouverte d'un simple pagne. John commence à perdre patience, il n'arrête pas de m'hurler dessus parce que je n'est encore rien trouvé.

- ... Mais c'est trop court...

- OÙ TU VOIS QUELQUE CHOSE DE COURT LA !? KATIZYA TU COMMENCE À ME TAPÉ SUR LE SYSTÈME DÉPÊCHE TOI DE TROUVÉ QUELQUE CHOSES À TE FOUTRE ! Hurle t-il avant de quitté les lieux me laissant avec la vendeuse.

Je suis épuisée. Plus les jours passes plus il me fatigue autant physiquement que mentalement.  Il ne m'écoute pas, il passe son temps à crié, à me brutalisé. Dès que ça ne vas pas dans son sens. Il vient encore de me donné une raison de m'enfuir loin de lui, loin de tout. Malgré ça, je continue d'essayer des vêtements avec la vendeuse. J'ai réussi à trouvé 2,3 jean et t-shirt qui pourront faire l'affaire quelques jours. Entre-temps, John reviens et paye avant de quitté la boutique, il ne m'a même pas laissé le temps de remercier la vendeuse.

De retour dans sa gigantesque maison, je décide de m'enfermer immédiatement dans la chambre retrouver mon bébé. Cette journée m'a épuisé, je n'en peux plus de John je ne peux plus resté une seconde de plus en sa présence il m'oppresse. Ça paraît presque impossible de se dire que c'est ce même homme qui m'a sauvé la vie il y a quelques temps. Il fait partie de ses soldats qui on ravagé la totalité de mon village, qui on exécuté tous les habitants et pourtant je suis chez lui. Je n'aurais jamais pensé vivre avec l'ennemi, je ne suis même pas sur que ce sont des être humains. Que puis-je pensée de tous ça ? Est-ce un message que le Seigneur essaye de me transmettre ? Est-ce l'une de ses épreuves ? Ou suis-je tout simplement maudite ?

Mais quand je regarde Ekwata, je me dit que c'est peut-être la seule chose qui me permette de tenir ou de ne pas mettre fin à mes jours. Je me dit que si j'abandonne, je l'abandonne aussi. Lui comme Moi somme orphelins et on a rien fait pour mériter ça. Je me doit de tenir bon ne serait-ce que pour lui. Mais je ne sais pas combien de temps je vais tenir.

...

La nuit tombée, je me suis "Préparer" en conséquence comme me la conseiller John. Il a aussi dit que c'est Patricia qui s'occuperait d'Ekwata le reste de la soirée j'ai refusé prétextant que je pouvais m'en occupé mais comme à l'accoutumée, il n'a pas prêté attention à mes dires.

- T'es prête ? Dit-il en pénétrant dans la chambre.

Je lui fait un oui de la tête. Il s'approche de moi comme si il venait de remarqué quelques chose, il souffle une énièmes fois ce dirige vers la salle de bain et attrapes le pot de crème hydratante puis me la tend.

- T'as le visage tout blanc. Affirme t-il sèchement.

J'ouvre le pot, prends un peu de produit et en applique sur mon visage.

- C'est mieux. On iva.

J'embrasse Ekwata sur le front avant de le laisser à Patricia. Arrivé au salon, John M'incite à m'assoir tout comme lui. Il sirote son verre de whisky sans me lâchée du regard.