Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

« 51 »

NUMIA

Merde ! Plus que 4 heures avant qu'on les déclares morts et ils sont toujours pas là bordel je commence vraiment à me faire du souci. Ça fait des heures que je suis dehors sous le ciel étoilé faisant le cent pas tant mon stress est à son paroxysme.

- Numia sérieux tu devrais t'allonger un peu. M'incite Robert. Ça fait des heures qui tu aires comme un fantôme déstresse.

Je ne l'ai même pas entendu sortir celui-là. Je mine de ne pas l'avoir entendu et continue de geindre.

- Il reste 4 heures putain 4 heures et ils sont toujours pas là !

- Num...

- Non non non tu peut pas me dire qu'ils sont morts c'est impossible ils vont arrivé j'en suis sûr j'en sûr.

- Exactement, maintenant viens te couché tu...

- Et si il revienne pas !? Dis-je au bord des larmes. Tu pense qu'ils sont morts ? Oh mon Dieu *sniff*

- NUMIA !

Je me tue instantanément. Quand Robert ce mets à crier il peut ce montrer très persuasif.

-...

- Calme toi bon sang, te mettre dans des états pareils te servira à rien !

-...Robert... ce sont mes frères...

- Je sais et je comprends mais réagir comme ça ne sert à rien laisse le temps au temps.

Le stress, la peur, la fatigue, la faim, la déshydratation, la chaleur on eu raison de moi. Je me suis jeté dans ses bras. Je ne sais plus quoi faire j'ai besoin de réconfort et à ce moment précis lui seul peut me le fournir. Je le serrais tellement fort... comme si j'avais peur que lui aussi s'en aille.

- Numia... je t'aime bien mais t'es entrain de m'étouffer. Gémis t-il.

- Oh... Désolé *sniff*

- T'es super moche quand tu pleures en plus.

- *rire* tais-toi un peut.

- Allée vas retourne te coucher.

Il dépose un baiser sur mon front avant de vouloir retourner à l'intérieur... Mais je ne sais pas... peut-être suis-je folle de penser comme ça... mais son baiser sur le front m'as donné envie de plus... alors je l'ai retenu.

- Sérieux Numia il...

Et je l'ai embrassé. J'ai juste posé mes lèvres sur les siennes... mais j'ai apprécié. Mais j'ai vite repris mes esprit et je me suis détaché de lui précipitamment. La main sur mon front, je me confond en excuse. Qu'est-ce qui m'a pris ?

- Je... je...je suis désolé je sais pas ce qui m'a pris je...

Il attrape mon menton et l'incline vers le hauts de sorte à ce que je le regarde. Il murmure un « fait chier » avant de m'embrasser de nouveau. Ce baiser n'avait rien d'anodin. C'était un baiser qui faisait oublié tous les problèmes, tellement bon qu'on ce croirait dans un rêve, tellement bon que l'envie d'arrêter n'y ai pas... J'avais l'impression de plané. Punaise que c'est bon ! Malheureusement pour moi il met fin à ce baiser, sûrement pour nous laisser le temps de respirer.

- On...on...on devrait allé ce couché... argumente t-il essoufflée.

-... Tu crois ?