Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

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A quoi fait-il allusion ? En quoi puis-je lui être utile ? Je n'ai rien à lui apporté. Je ne suis jamais allé à l'école, je ne sais pas écrire et pour ce qui est de lire, à part le lingala je ne sais pas lire autre chose. Alors si ce n'est pas pour mes compétences intellectuelles, pour quelle autre raison aurait-il besoin de Moi ?

- Pour quelle raison auriez-vous besoin de moi ? Demandais-je.

- Tu n'a pas besoin de le savoir !

- Alors je ne pourrez pas vous aidé.

- Crois-tu que tu à le choix ?

- Je ne ferait rien !

Il se tue un instant avant de se précipité vers moi, de m'attraper par la nuque et de me chuchoté à l'oreille d'une voix rauque et dure :

- Tu veut te retrouver à nouveau avec mes hommes ?

- ...

- Parce que d'après ce que j'ai entendu, ils ont appréciés ce moment d'intimité que vous avez passé ensemble.

-...

- Ils aimeraient beaucoup recommencer.

-...

- Très bien, tu l'auras voulu.

Ses paroles mon fait froid dans le dos. Lorsqu'il se relève pour partir, je saisis son poignet. Tous sauf ça. Ce que m'on fait ces hommes est ignoble je ne veut pas renouveler l'événement.

- D'accord... je... je le ferai.

Il ne répond pas, il se contente d'observer ma main autour de son poignet; comme si c'était quelque chose d'étrange. Il avait les sourcils tellement froncés que j'ai crue que son visage resterait figé de cette manière. Devant son regard agressif, je finis par le lâcher.

- Tu vois quand tu veux. Dit-il avant de s'en aller comme un voleur.

Seigneur dans quoi me suis-je embarqué ?

...

Je finissais de nourrir Ekwata avec les quelques fruits qui m'ont été donné par l'homme du buisson. Cette homme est bizarre, extrêmement bizarre. Il a toujours le visage fermé, il est toujours énervé et il fume beaucoup. Quand je lui pose une question, il répond par une autre, où il l'a contourne. Ma fois, il ne doit pas aimé la compagnie.

Je ne sais pas ce qu'il veut de moi mais tous ce que je veut moi c'est partir d'ici, partir très très loin et ne jamais revenir. Vivre en paix, dormir sur mes deux oreilles, ne plus avoir peur des coups de feux qui vienne te réveiller ou des hurlements de souffrance, ne plus sentir l'odeur des cadavres en décomposition. Je ne veut plus de tous ça.

L'homme du buisson reviens et avec un signe de tête il m'incite à me lever ce que je fis et c'est la que je senti une vive douleur au niveau du bassin, comme si quelque chose venait de ce brisé à l'intérieur de moi.

- Dépêche toi on a pas toute la nuit ! Me presse t-il.

- J'ai... j'ai mal...

- Et ? Que veux-tu que je fasse ? Reprend t-il avec dédain.

Je me contente de ne pas répondre. Je puisse dans le peu de force qu'il me reste pour continuer a avancé. Je prend Ekwata dans les bras et nous sortons de cette endroit. La lumière du soleil m'aveugle et l'aire frais me frappe au visage. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas respiré un aire pure. Je reste la à contempler la nature.

- Tu vas te dépêcher merde ! Hurle t-il.

Il m'attrape par le bras et me fait entrée de force dans sa voiture. Tellement brutalement, que la douleur que je ressentais n'a fait que s'accentuer. Je tente tant bien que mal de supporter mais la douleur est horrible, je ne dis rien je préfère gardé ça pour moi peut-être que c'est seulement passager.

- Ou est-ce qu'on vas ? Demandais-je.

- Lubumbashi.

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