Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

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KATYZIA

- Comment ça on rentre à Lubumbashi ? S'étonne Cherika. T'es fou ou tu le fait exprès ?

- John, continuais-je. Tu sais bien que l'armée a envahi la ville.

- Pas d'après mes sources. Affirme t-il. Notre tapage à l'Est à fait plus de bruit que je ne le croyais.

- Et qu'est-ce que sa veut dire ? Demande Numia.

- La plus part des soldats ont été mobilisés pour combattre. On m'as affirmé que la vois sera libre pendant quelques temps.

- Quand bien même elle serait libre, pendant combien de temps ? Hein ? Poursuivais-je. Quand ils reviendront faudra encore qu'on s'en aille ? Je suis fatigué de courir partout John. Dis-je lasse.

- Ouais moi aussi. Ajoute Cherika. Sérieux, même si les soldats ne sont pas là tu le sais mieux que moi que leurs sentinelles seront à l'affût. À la minute où on aura posé un pied à Lubumbashi on est mort.

- Non John là par contre je te suis pas c'est du suicide. Insiste Robert.

- Autant quitté le pays directement regarde on est à la frontière de la Zambie on part et on ce refait une vie, simple ! Propose Cherika.

- Mais oui bien sûr, vas dire au Zambien qu'on est Rwandais je suis sure que ça vas leurs faire plaisir tiens ! Réplique John.

- En attendant les gars faut qu'on trouve une solution on pourra pas resté ici éternellement. Répond Eléonore.

- Je vous dis qu'il ne vas rien nous arriver ! Vous ai-je déjà menti ?

- C'est une question piège ? Demande Josaïa. Si on y répond tu crois qu'on vaincra le sida ? Ironise t-il.

- Et puis même où est-ce qu'on vas ce loger ? Demandais-je.

- Bah... Commence Amour. Si vous avez rien, Je crois savoir où on pourrait séjourné un moment.

- Quoi ? t'es d'accord pour le suivre toi ? Demande Ekwata Ahuri.

- Il faut reconnaître que rester ici ne vas pas nous aider non plus. L'armée vas tôt ou tard découvrir notre emplacement. Réplique Amour.

- La Zambie les amis. Insiste Cherika.

- Qu'est-ce qui nous dit que tu dis la vérité ? Rétorque Ekwata.

- Parce que je le dis c'est tout !

- C'est du grand n'importe quoi. Reprend Cherika.

- Écouter, si j'insiste autant pour qu'on aille à Lubumbashi, c'est tout simplement parce que je sais comment faire pour que l'armée nous laisse tranquille. Appuie John.

- Tu ment !

- J'ai le bras long vous le savez bien.

- Et tu vas me dire que pendant tous ce temps tu gardais ça pour toi !? Hurle Josaïa. T'aurais pue nous éviter toute cette merde mais t'a rien fait !?

- Oui, c'est exactement ce que j'ai fait. T'as finis ?

- Mais comment est-ce possible John ? Demandais-je.

- J'ai anticipé la chose. J'ai passé quelques coups de file avant de partir.

- Quoi ? Dit-on simultanément.