𝟏𝟖

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« 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎 𝑝𝑒𝑢𝑡-𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑒𝑠𝑠𝑒́ 𝑑'𝑦 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑚𝑜𝑖, 𝑗'𝑎𝑖 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛 𝑑'𝑦 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 »



« 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎 𝑝𝑒𝑢𝑡-𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑒𝑠𝑠𝑒́ 𝑑'𝑦 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑚𝑜𝑖, 𝑗'𝑎𝑖 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛 𝑑'𝑦 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 »

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𝐣𝐞𝐮𝐝𝐢 𝟐𝟕 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟖,
𝐛𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐧𝐝𝐢𝐞





🌓






Ce matin, j'ai été réveillé par la lumière du jour qui s'est écrasée contre mon visage. C'était putain de violent.






Je suis encore khabat de la veille, sah j'ai mit du temps à pouvoir tenir debout. Y'a plusieurs tentatives qu'ont échouées d'ailleurs, je me suis éclaté en arrière sur le matelas à trois reprises. Je me suis même demandé si je devais attendre encore un peu pour me lever, mais j'ai capté que j'avais pas le temps de jouer au gamin défoncé.






C'est l'alcool d'hier qui m'a achevé aussi ! J'ai la putain d'tête qui menace sérieusement d'exploser.






Calva de tes morts.






« C'est une tradition, t'es obligé d'y goûter, c'est papi qui l'a fait », a-t-elle précisé en faisant sa tête de bébé. Sah bella, je pourrais mourir pour toi, mais le but c'est pas que j'crève maintenant...






J'ai voulu faire le chaud à suivre toute la mif de la petite rousse, parce que sincèrement, j'étais certain que j'pouvais plus tenir qu'eux. Wallah j'ai plus tenu, mais ça empêche pas l'état dans lequel je suis maintenant starfoullah. J'imagine pas comment ses cousins, son grand-père et son frère doivent être, ça me fait dehek rien que d'y penser.






Je me suis douché en deuspi et j'ai enfilé le seul ensemble de jogging gris encore propre dans mon sac pour paraitre un minimum présentable au lever. J'ai plus rien comme sapes, j'avais prit que le strict nécessaire pour aller au Canada, sauf que j'ai rien pu laver là-bas et j'ai à peine fait l'escale à Paname pour vérifier qu'El était chez son père avant qu'Ana lâche où elle était vraiment.






Je suis pas rentré chez oim, j'ai tracé directement ici. Du coup, j'ai plus rien et je sais même pas si y'a un putain de pressing dans c'bled.







J'ai guetté mon téléphone pour regarder l'heure ; c'est pas normal de se lever aussi tôt après une soirée comme ça. J'aurais dû pioncer encore cinq bonnes heures là...







La maman d'El m'a proposé de dormir dans la maison collée à celle des grands-parents, y'avait plus de place dans la leur. Je me suis retrouvé à nehess dans un endroit pas habité, vide de tout mobilier, sur un lit qu'a dû servir pour la dernière fois y'a plus d'un an, avec son reuf et sa nièce dans la chambre d'à côté. Tranquille parce que ça ressemble pas à un vieux truc abandonné du tout, c'est même archi mignon, juste le matelas m'a niqué le dos.






ıı | 𝐥'𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐬'𝐢𝐥𝐥𝐮𝐦𝐢𝐧𝐞𝐫𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant