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𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢𝟏𝐞𝐫𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝟐𝟎𝟏𝟖, 𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐞𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬
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Sah, putain de réveil. Je veux pas trop faire la victime, mais les cauchemars ça tue le sommeil on va pas se mentir. Normalement j'aurais pu dormir tant que je le voulais du moment que je me pointais au stud à l'heure fixée, mais là, on a plus important à faire. Aujourd'hui, on a un putain d'emploi du temps. Déjà, je dois me bouger le cul hors du lit et penser à avaler un truc si je ne veux pas que mon corps me lâche ce matin et ensuite, il faudra que je rejoigne Tarik au studio avant de décaler pour acheter des bails de maison.
Alors, j'ai bougé mon cul, j'ai avalé les fruits bio qu'il restait dans le panier à fruits, je me suis douché en pensant que l'espace était putain de grand pour accueillir qu'une seule personne, je me suis posé pour regarder le soleil se lever en fumant et j'ai regretté de ne pas avoir été courir quand la nuit était encore là.
En ce moment, à 5 heures du sbah je suis dehors en train de lâcher toute ma haine pendant que la lune m'écoute. Je ne sais pas pourquoi, mais ça fait du bien de se confier un peu et ça me permet d'évacuer avant d'entammer une journée qui me rendra toujours aussi vide.
Nader est passé hier et on n'a pas choisi la meilleure des façons pour finir la soirée, ça m'a convaincu pour pas sortir de la chambre avant que le putain de réveil m'y oblige.
Je viens de capter que y'avait encore Tara qu'avait appelé... tous les jours elle a besoin de m'appeler. Que Dieu me pardonne pour l'insulte que je viens de penser à haute voix.
Je suis loin d'elle, dans un autre pays, littéralement de l'autre côté de l'océan, je peux enfin respirer un minimum, mais elle continue de me pourrir avec sa présence. Ça s'arrête jamais ? Je lui ai dit que j'avais pas d'amour à lui donner, pourquoi elle l'imprime pas ?
Sah jouer le mec qui s'intéresse à celle qui le tient en laisse grâce à son ventre, c'est putain de dur. Au Canada, elle a tenté chaque soir de ramener son cul dans mon lit, je la repoussais dès qu'elle posait sa main un peu trop proche de mon chibre, ça dégoûtait. Ça a changé quand j'ai pris la décision qui me condamnait, je me suis laissé me noyer. Y'a plus rien qui m'atteignait, elle pouvait littéralement faire ce qu'elle voulait, j'en avais rien à battre.
