𝟒𝟖

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« 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑖 𝑑𝑟𝑎𝑝𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑞𝑢𝑒 »


𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢 𝟗 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟏𝟗, 🇯🇲 𝐤𝐢𝐧𝐠𝐬𝐭𝐨𝐧, 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐜𝐚

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𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢 𝟗 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟏𝟗,
🇯🇲 𝐤𝐢𝐧𝐠𝐬𝐭𝐨𝐧, 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐜𝐚





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La Jamaïque.






Je crois que c'est de loin l'un des pays que je m'attendais le moins à visiter après le Canada. Je pensais rentrer en France une fois que Nabil aurait fini d'enregistrer sa nouvelle chanson... je me suis visiblement trompée. Les garçons m'ont littéralement embarquée à bord de l'avion après avoir reçu l'appel de Tarik et, il n'a fallu qu'un clignement d'oeil pour que la neige canadienne soit remplacée par les palmiers de Kingston.






Nous sommes arrivés hier, ce qui est assez comique puisque le téléphone de Nabil n'a sonné lui aussi, qu'hier. La décision du voyage a été assez hâtive ; un simple coup de fil de la famille Andrieu qui stipulait que ce serait sûrement exceptionnel de filmer Blanka en Jamaïque sachant qu'en enregistrant, ils étaient sous « jamaïca » -ont-ils ironisé-, et hop, ça courrait partout dans le studio.






Ça courrait vraiment dans le studio. Imaginez cinq petites minutes Lucas et Yanis ensemble, les deux avec les bras formant une sorte d'avion et tournant autour de nous dans la petite salle. C'était juste impossible de briser ne serait-ce qu'un centième du rêve qu'ils venaient de se créer. Et puis, le sourire de Nabil quand son frère lui a proposé d'aller au soleil a illuminé tout son visage... C'est normal aussi, c'est un peu son lieu de culte. Je suis persuadée qu'il a une âme de jamaïcain, c'est impossible autrement.






J'ai égoïstement eu un coup de chaud, c'est vrai. Mon premier réflexe a été de penser que ce serait encore une semaine sans mon grand brun et, ne sachant pas si cette fois le travail comblerait quoi que ce soit, ma tête s'est emplie d'un tas de scénarios pas très agréables. Seulement, lorsqu'il a plongé ses yeux noisette dans les miens avec un air plus que compréhensible, j'ai su que je ne serais finalement pas en France le lendemain.






Nous sommes le lendemain et les rayons du soleil de Kingston sont en train de brûler ma peau.






Je n'ai pas oublié mon travail, loin de là, j'avais même emmené mon ordinateur au cas où quelque chose ne se passerait et, je ne compte pas rester encore une semaine sans travailler. Emel me tient au courant même si elle ne cesse pas de me dire qu'elle va finir par me bloquer si je ne profite pas de mes vacances, seulement, plus elle crie, plus je lui envoie des photos.






- Barbouille-toi wesh tu vas devenir tomate, lâche samsam en me tendant la crème solaire.






- Regarde mes joues chat, tu vas voir que c'est déjà un chouilla trop tard, j'ai grimacé avant de laisser un petit rire s'échapper de ma gorge.






ıı | 𝐥'𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐬'𝐢𝐥𝐥𝐮𝐦𝐢𝐧𝐞𝐫𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant