𝟐𝟗

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« 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟𝑒
𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑎 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑡𝑒 »

« 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑎 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑡𝑒 »

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𝐦𝐞𝐫𝐜𝐫𝐞𝐝𝐢 𝟏𝟒 𝐧𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟖,
𝐥𝐨𝐧𝐝𝐫𝐞𝐬, 𝐮𝐤






🕊






Manchester n'a duré le temps que de quelques jours, pourtant c'était suffisant pour nous motiver autant que nous le sommes actuellement. J'ai souri, sans m'arrêter, sans l'inventer. Cette partie de moi que je pensais avoir laissée ici, j'ai pu la redécouvrir avec Nabil cette fois. J'ai pris un plaisir monstre à le prendre par la main pour lui montrer chaque petit coin où j'aimais penser à lui. Sans bien sûr préciser, que je pensais à lui. Mais je crois que la soirée qui m'a le plus marquée, c'est celle d'hier soir...






Avec Ana on a voulu leur faire découvrir un bar rempli de jeux vidéos, un concept ultra novateur qui fait fureur chez les jeunes d'ici. Les lumières leds bleues mettent une ambiance incroyable et la musique nous fond encore plus dans le décor. Enfin, le fait est que les garçons se sont rués pour nous affronter sur le plus de jeux possibles, pensant qu'on serait bien trop nulles pour les battre. Mauvaise conclusion messieurs. Cinq années d'entraînements intensifs font de nous les reines de ce bar. Même sur Pacman on les a éclatés.






C'est anodin je pense, mais punaise, leur faire découvrir toute la vie qu'on a eue sans eux, j'ai trouvé ça magique. Ça nous a replongé dans cette époque d'étudiantes françaises expatriées en Angleterre, sans ressentir toute la peine qui nous pesait.






Avant, je tournais la tête et la lumière bleue éclairait Oscar, un garçon que je suppliais le bon dieu d'aimer. Hier soir, j'ai tourné la tête et c'est sur le sourire de Nabil qui faisait apparaitre ses petites fossettes dans sa barbe imparfaite que je suis tombée, et, comme dans un réflexe presque désespéré, je me suis collée contre lui. Ça aurait pu le surprendre que sans réelle raison et complètement soudainement je veuille le sentir près de moi alors que la plupart du temps, je le passe à le repousser. Pas une once de surprise ne s'est emparée de lui, il m'a juste entourée de ses gros bras pour déposer un baiser sur mes cheveux. Si j'étais morte dans cette position, je crois que j'aurais été en paix.






Ça m'a marqué, parce que pour une fois, je n'ai écouté rien d'autre que les petits battements de coeur qui faisaient trembler ma poitrine. Les nuits, je les ai passées avec lui. La raison officielle était que je ne voulais pas obliger qui que ce soit à dormir dans le canapé, puisqu'aucun des garçons ne voulaient que je dorme sur quelque chose d'aussi raide. Mais la vraie raison, c'est juste que je me souvenais trop de ce que ça faisait d'étouffer mes sanglots dans les draps ici, à Manchester, parce que je ne rêvais que d'une chose ; ses gros bras.






ıı | 𝐥'𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐬'𝐢𝐥𝐥𝐮𝐦𝐢𝐧𝐞𝐫𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant