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« 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑐ℎ𝑒𝑧 𝑙𝑢𝑖, ℎ𝑒𝑖𝑛 ? »


𝐣𝐞𝐮𝐝𝐢 𝟐𝟎 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟖, 𝟐𝟐𝐡𝐞́𝐯𝐫𝐲

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𝐣𝐞𝐮𝐝𝐢 𝟐𝟎 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟖, 𝟐𝟐𝐡
𝐞́𝐯𝐫𝐲





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Je suis plantée devant la porte d'entrée, attendant désespérément que quelqu'un me réponde. J'ai l'air d'une idiote dans ce couloir délabré où les murs sont si fins que je peux même entendre des jeunes courir partout à l'étage du dessus...






Je devais prendre mon courage à deux mains et venir ici, je n'avais pas le choix. Plus j'attendais que ce moment arrive, plus je me sentais mal et en conséquence, la culpabilité continuait de grimper. Alors me voilà, devant la porte verte, pétrifiée à l'idée de savoir dans quel réel état se trouve Ilyès par ma faute.






Je n'ai pas osé trop en demander à Emel, enfin, la vérité c'est qu'elle était trop occupée à me parler de Kémil avec des yeux remplis d'amour pour que je n'ose la couper. Au final ça fait presqu'une semaine que ce bain de sang est arrivé et pas une seule seconde je n'ai eu le courage de me rendre dans cet immeuble.






En fait, je crois que c'était le regard d'Hafsa qui m'effrayait le plus, cette maman qui mettait tous ses espoirs en moi, qui se persuadait que je pourrais changer son fils et le faire devenir quelqu'un de bien... Je n'imagine pas à quel point elle doit être déçue et j'ai tellement honte d'avoir le culot de venir ici après avoir été l'origine d'un règlement de compte qui ne concernait même pas ce qu'il vendait, mais qui il fréquentait.






- Wesh El tu foutais quoi ? M'interroge Mehdi en me serrant contre lui après avoir sautillé de bonheur. Tu m'as trop manqué wallah, affirme-t-il en me tenant la main.






Je suis emportée par sa petite force à l'intérieur de l'appartement dans lequel il vit, m'obligeant à faire face à sa maman que, j'espérais, par lâcheté sûrement, ne pas être présente.






- Laisse-la respirer Mehdi, lui ordonne Hafsa après avoir levé les yeux au ciel en frottant ses mains contre un torchon, comment tu vas ma jolie ? Me demande-t-elle avec bienveillance après m'avoir serrée contre elle.






J'ai eu un moment d'absence, je n'ai pas su quoi lui répondre sur le coup. Notre étreinte lui a fait du bien, je l'ai senti dans la puissance qu'elle y a mis. C'était comme si ça avait pu la rassurer.






Ne comprenant pas la raison pour laquelle elle est restée si gentille avec moi après ce qu'il s'est passé, je jette, nerveusement, un regard vers la chambre du principal intéressé.






ıı | 𝐥'𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐬'𝐢𝐥𝐥𝐮𝐦𝐢𝐧𝐞𝐫𝐚Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin