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« 𝑦'𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐸𝑙𝑒́𝑎𝑛𝑎 𝑞𝑢𝑒 𝑡'𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢
𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 17 𝑎𝑛𝑠 »

« 𝑦'𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐸𝑙𝑒́𝑎𝑛𝑎 𝑞𝑢𝑒 𝑡'𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 17 𝑎𝑛𝑠 »

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𝐦𝐞𝐫𝐜𝐫𝐞𝐝𝐢 𝟐𝟐 𝐚𝐨𝐮̂𝐭 𝟐𝟎𝟏𝟖,
𝐜𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐞𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬




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Depuis la nuit des temps, l'océan regorge de richesses qui dépassent toutes les espérances humaines.






À la surface, le corps humain est apaisé par le bruit des vagues qui montent sur le sable fin et s'immisce dans nos tympans pour y décupler tous nos sens, mais lorsque notre tête s'immerge dans l'eau salée, tout tend à changer. Notre coeur bat tellement plus lentement que notre esprit se condense et rentre dans un état de contemplation. Plus rien autour n'existe, la fascination prend le dessus sur tout ce qui aurait pu nous tracasser sur la terre ferme. Cet état de bien-être serait en fait déclenché dans le seul but d'éviter toute asphyxie qui, sur terre, ne nous laisserait que très peu de temps à vivre. À cette petite profondeur, le corps remonte naturellement à la surface, empêchant quiconque de se noyer comme la raison empêche quiconque d'aimer.






C'est nouveau, c'est inoffensif et tellement doux.






Lorsque l'on s'aventure un peu plus loin cependant, sans respecter les lois qui nous sont fixées, nos poumons commencent à se rétrécir jusqu'à se dissoudre complètement. Le corps ne s'adapte alors plus à son environnement. On s'enfonce, encore et encore, jusqu'à rencontrer l'endroit le plus sombre qui puisse exister : les abysses. L'eau y est rendue brulante par le magma qui s'écoule des volcans, les espèces y sont terrifiantes et la lumière y est inexistante. Ce qui est étrange, c'est que, malgré toute cette atmosphère oppressante et peu acceuillante, des trésors inexplorés continuent de s'y cacher. Ils s'y cachent aussi prudemment que des âmes noircies par la vie s'y cacheraient.






Voilà un endroit dans lequel le beau brun avait l'habitude de se noyer.






De nature introverti et mélancolique, Nabil avait toujours été davantage effrayé par sa lumière que par son ombre. Il avait l'habitude de côtoyer un côté, pendant que l'autre ne cessait de se camoufler. C'est déconcertant de se dire que cette part de lui-même ne se manifestait que lorsque celle qu'il aimait faisait son apparition. C'était dans l'obscurité la plus frappante qu'il aimait se cacher, mais avec elle, il n'avait pas le pouvoir de se faire passer pour quelqu'un qu'il n'était pas. Elle le voyait à nu à travers ses beaux yeux bleus, rendant presque impossible le moindre mensonge qui aurait pu sortir de sa bouche pulpeuse.






ıı | 𝐥'𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐬'𝐢𝐥𝐥𝐮𝐦𝐢𝐧𝐞𝐫𝐚Where stories live. Discover now