𝟐𝟐

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« 𝑦'𝑎 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒
𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑠𝑜𝑛 »

« 𝑦'𝑎 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑠𝑜𝑛 »

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𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢 𝟐𝟎 𝐨𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟖,
𝐩𝐚𝐫𝐢𝐬, 𝐕𝐈𝐈𝐈 𝐞̀𝐦𝐞






🕊






- Il t'a fait écouter capuche ????? S'étonne Ana.






- Tu l'avais déjà entendue finie ? Je fronce les sourcils.






- Oui, il n'était pas sûr de ta réaction alors il m'a demandé si ça allait plus te faire fuir qu'autre chose, elle m'explique avant de grimacer tristement.






Il y a plusieurs mois, quand on était allées rejoindre les garçons au studio, on avait surpris Nabil à enregistrer le début de son couplet. Je m'en souviens parce que c'était le jour où j'ai appris que j'étais tata et je m'en rappellerai toute ma vie...






En se cachant derrière le mur avec Ana sous les directives de Tarik, on écoutait chaque mélodie sortir de la bouche du brun en souriant comme deux idiotes. La prod était magnifique, sa voix était magnifique, mais lui, il n'aimait pas. Il a demandé à refaire un petit passage un bon nombre de fois alors que c'était parfait pour moi. Mais maintenant, après avoir entendue la version finie, je comprends sa définition du parfait : son contrôle.






La tonalité a changé du tout au tout, quelques mots ont été modifiés pour mieux coller et surtout, la suite m'a mise à terre.






- Ça s'est fini comment ? Demande Ana avec un peu d'appréhension.






- Dehors, joint à la bouche, je lâche en souriant faiblement.






- Vous deux ? Elle fronce les sourcils avant que je n'hoche la tête. Punaise à ce point, elle baisse ses petits yeux verts.






Trois fois, j'ai demandé à l'écouter. Je me concentrais sur tous les mots employés, sur la voix de Nabil et sur la prod de fond, je voulais que chaque seconde s'imprègne des tissus de mon coeur avant de le sentir battre si vite que l'air pure m'était nécessaire pour cacher les larmes qui venaient de couler.






Je me suis assise dans la cour intérieure, par terre, j'ai sorti un joint que j'avais eu du mal à rouler quelques heures plus tôt et je l'ai allumé sans me soucier de la leçon de morale que Nabil allait sûrement me faire par la suite. J'ai regardé la lune briller en me sentant si faible que je m'en suis demandée si un jour je pourrais briller autant qu'elle, et, au moment où mes lèvres ont commencé à trembler de peine, Nabil est venu s'asseoir à côté de moi.






ıı | 𝐥'𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐬'𝐢𝐥𝐥𝐮𝐦𝐢𝐧𝐞𝐫𝐚Donde viven las historias. Descúbrelo ahora