Chapitre 32 : Un plaid de réconfort

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Bonsoir ! Comment allez-vous ? J'espère que tout se passe bien dans votre vie haha !

Bon je m'en veux pas mal de vous lâcher ce chapitre cette semaine. Il est très transitoire, je voulais boucler ça avant de me lancer sur une dernière phase de la septième année de Minerva, donc je ne pouvais pas commencer cette phase dans ce chapitre. Et sans vous mentir, mes dernières semaines sont été un peu déprimantes donc je n'avais ni le cœur ni le temps pour écrire. Donc je voulais vous remercier pour vos commentaires, vos votes, votre présence qui m'a fait beaucoup de bien, et merci à l'hydre aussi qui est toujours aussi présente <3 tout ceci explique cet aspect transitoire et court du chapitre, et j'espère qu'il vous donnera tout de même un semblant de pause dans votre vie pro/études ; parce que les pauses c'est essentiel, et c'est pas moi qui le dis parce que je respecte peu cet aspect là, c'est Anna qui me tape sur les doigts très fréquemment sur ce sujet ! Conclusion : écoutons Anna <3

Bonne lecture !

Chapitre 32 : Un plaid de réconfort

Robert Jr dormait, apaisé après le tourbillon de drame dans lequel il avait été enfermé. Isobel, elle, devait sûrement être encore enfermée dans une cage de rêves et de cauchemars, en boule dans ce lit immense, sans son mari pour la rassurer, pour la consoler. Sans sa fille non plus. Celle-ci percevait son père tenter de calmer les esprits de l'autre côté du village. Son esprit à elle, toujours en furie dans sa tête, était incapable de s'occuper de quelqu'un d'autre que lui. L'air de la nuit lui faisait du bien. La lune, brillante, silencieuse, semblait éclairer ses pas alors que Minerva s'éloignait de sa maison pour s'enfoncer dans le jardin, là où enfant, elle avait coutume d'aller. Il faisait froid, la buée s'échappait en nuage de vapeur de sa bouche.

Assise au pied d'un arbre aux branches nues, Minerva ne savait quelle scène lui avait fait le plus mal. Était-ce de voir son frère terrifié en boule, était-ce d'entendre le rejet des villageois, était-ce de remarquer l'attitude perdue de son père qui avait semblé pris de court face aux paroles acérées, ou était-ce sa mère poignardée au sol ? Elle l'ignorait. Peut-être au fond, avait-elle rêvé d'une société qui accepterait le monde sorcier tel qu'il était. Mais comment cela pourrait être possible quand cette même communauté rejetait un enfant de six ans qui paraissait différent ? La chute était d'autant plus terrible que l'espoir avait été bel et bien présent.

- Tu vas choper la crève comme ça.

Minerva ne sursauta même pas. Si elle était surprise que Dougal soit venu la rejoindre, elle ne le montra pas. Il lui déposa une couverture sur les épaules. Elle pensa au début qu'il avait abandonné sa veste pour elle, mais elle fut soulagée en remarquant qu'il avait dû s'arrêter chez lui pour lui rapporter de quoi se réchauffer. En plus, sa veste avait été terminé sur Robert Jr quelques minutes plus tôt.

- Merci, murmura-t-elle en s'enroulant avec une gratitude cachée dans la laine tricotée.

Dougal s'assit à ses côtés et ils restèrent en silence ainsi. Etonnamment, Minerva ne lui demanda pas de partir. Elle n'oubliait pas qu'il n'avait pas eu l'once d'une hésitation lorsqu'elle lui avait ordonné de lui donner sa veste.

- Tu devrais rentrer chez toi, finit-elle par dire alors qu'elle commençait à se sentir coupable de le faire rester dans le froid.

- Toi aussi.

Minerva ne répondit pas. Elle n'avait aucune envie de retourner dans sa maison, pas de suite du moins.

- Comment va ton frère ?

Minerva haussa une épaule.

- Il dort. Ma mère aussi. Je ne sais pas si Robert à réellement eu conscience de ce qu'il s'est passé.

Minerva McGonagallWhere stories live. Discover now