Chapitre 47 : Le fruit véreux

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Bonjour ! Comment allez-vous ?

Certain.es d'entre vous sont en vacances je crois bien ? Profitez-bien, vous l'avez mérité ! Les autres qui sont encore en cours, ou qui ont un grand oral à passer, je vous envoie mes bon chakras ! Vous allez gérer ! Et profitez bien de ce dernier été avant la fac/école/autre/job ! Les études sup, on se plaint pour ceux qui y sont, mais en vrai c'est quand même vachement plus cool ! J'espère que vous avez eu vos vœux <3 Quoiqu'il en soit, je suis sûre que vous avez tous.tes fait du mieux que vous avez pu, donc bravo !

Merci à vous tous.tes pour vos messages de soutien, et de toujours suivre cette histoire ! Maintenant qu'on entre vraiment dans un univers différent de Poudlard avec le Ministère, j'espère que ça vous plaira toujours autant !

Bonne lecture à tout le monde !

Chapitre 47 : Le fruit véreux

« Minerva, c'est moi, Dougal... »

Minerva lâcha la lettre. Immobile, elle la fixa, les jambes lourdes et le cœur battant plus vite. La boule au ventre dont elle avait espéré s'être débarrassée avec son départ pour Londres se forma à nouveau. Le silence autour d'elle semblait se demander quelle allait être sa prochaine action.

Devait-elle brûler la lettre sans jamais la lire ? Prétendre qu'elle tournait la page pour de bon ? Qu'elle y parviendrait comme elle avait cru pouvoir le faire en changeant de ville ?

Mais devait-elle la lire pour autant ? Risquer d'hésiter à nouveau ? Risquer de distinguer la peine de l'homme qu'elle aimait entre ces lignes ? Pire : y ressentir sa colère. Il aurait toutes ses raisons de lui en vouloir.

Elle se laissa glisser contre le mur, attrapa la lettre d'une main tremblante. Puis elle resta sans bouger, espérant trouver du courage, quoi qu'elle décide de faire.

Qu'y avait-il dedans ? Qu'écrivait-il ? Quelles avaient été ses émotions au moment de tenir la plume ? Que pensait-il d'elle à ce moment-là ? Toutes les réponses à ses questions se trouvaient dans les replis de ce papier et pourtant... n'avait-elle déjà pas assez souffert ? Mais aussi, s'il y épanchait sa colère, ne méritait-elle pas de l'écouter ? Elle qui était partie sans une explication, sans un dernier regard, qui avait ignoré son appel à l'instant où elle s'était assise dans le Magicobus, n'avait-elle pas le devoir de le laisser s'exprimer au moins par lettre ? Ne faisait-ce pas partie de sa punition ? Sa peur d'être blâmée par l'homme qu'elle aimait encore profondément n'était-elle pas égoïste ?

Cette lettre, elle n'avait d'autre choix que de la lire, pour Dougal.

« ...c'est moi, Dougal... »

Cette écriture fine, ces lettres serrées les unes contre les autres, à elles seules elles serrèrent le cœur de Minerva.

« J'espère plus que tout que tu vas bien. Les soirées à Caithness se rafraichissent. Là où tu te trouves, j'espère que tu prends soin de toi. »

Minerva étouffa un sanglot. A côté, elle entendit Satya claquer sa porte en rentrant chez elle.

« Je n'ai pas osé demander à tes parents ta nouvelle adresse. Tu as longtemps voulu garder notre relation secrète et seul le mariage pouvait te faire avouer. De plus, j'imagine que si tu l'avais voulu... tu me l'aurais donnée. Alors j'ai été lâche et, tôt ce matin, j'ai déposé cette lettre sur le pas de la porte de ta maison. Pardonne-moi. Pardonne-moi de ne pas te chercher plus que cela.

Pour tout te dire... j'ai toujours su où aller, quelle vie j'allais mener. Mon lopin de terre à cultiver, une femme à aimer et des enfants à chérir. Une vie simple, mais vécue avec passion. Vieillir avec toi.

Minerva McGonagallWhere stories live. Discover now