Chapitre 48 : Un retour doux-amer

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Hola !

Merci à tous.tes d'avoir patienté ! J'avoue je tire un peu sur la corde en disant "lundi" tout en postant en fin de journée ^^'

C'est un chapitre très transitoire mais j'espère qu'il vous plaira quand même

Comme je l'ai dit sur mon profil (c'est quoi déjà, le babillard ?) il se peut que je fasse une pause estivale, je vous tiendrai au courant. Je viens de passer deux jours à ramer sur ce chapitre au lieu de rédiger mon mémoire, donc autant dire que ça m'angoisse particulièrement haha. Je travaille le reste de la semaine à horaires décalés, donc même quand j'ai un aprem de libre, y a de grandes chances que ce soit parce que j'ai travaillé dès 5h du mat, alors je suis pas très efficace l'aprem devant un ordi ^^'

Bref, je vous dirai !

En attendant profitez bien de vos vacances, vous l'avez mérité !! <3

Chapitre 48 : Un retour doux-amer

Cela faisait deux semaines que Carlotta Pinkstone était en prison, et il en avait fallu bien moins pour que le procès disparaisse de l'esprit des juges.

- Vous vous attardez trop sur les affaires, remarqua Marchbank alors que Minerva avait le regard vide, tournant sa plume entre ses doigts. On analyse, on juge et on passe à la suivante. Même si vous êtes scribe, ne cherchez pas à personnaliser chaque procès, vous ne vous en sortirez jamais sinon.

- Mais ce n'est pas très... humain, si ?

- Minerva... Être humain en justice, c'est accepter les circonstances atténuantes lors d'un procès et les mettre en place. Nous appliquons la loi et c'est tout.

Minerva retint une réflexion. Pinkstone avait parlé d'un Ministère corrompu et Minerva avait pu noter à différents moments comment cette corruption se manifestait. Pour Pinkstone, cela lui avait été favorable, pour d'autres... Cet usage du chantage était si normalisé au sein de l'institution, que même Marchbank en utilisait. Pas à des fins malveillantes, certes, mais elle n'hésitait pas.

- M. Urquart voulait vous parler au fait. Il doit être dans son bureau.

Minerva acquiesça et déposa sa plume. De toute façon, elle n'avançait à rien aujourd'hui. Elle se rendit donc dans le bureau d'Urquart, se demandant ce qu'il lui voulait. Il était l'une des rares personnes qu'elle appréciait dans son département, l'autre étant Marchbank.

Comme d'habitude, il l'accueillit avec son sourire aimable, se levant à son approche et l'enjoignant à s'installer devant elle. Il prépara un peu de thé sur la console à côté du bureau.

- Du sucre ?

Minerva refusa puis le remercia en prenant la tasse.

- Comment allez-vous ?

Il commençait toujours ses entretiens par cette question. Elle se demanda s'il était évident de voir que son esprit mental était coincé dans des montagnes russes, tantôt rassuré, tantôt angoissé.

- Je vais bien, merci, répondit-elle par réflexe.

Elphinston hocha la tête, même s'il paraissait ne pas vraiment la croire.

- Maître Marchbank m'a signalé que vous aviez fait de l'excellent boulot avec le cas Pinkstone.

- Oh, ce n'était pas grand-chose, fit Minerva en rougissant.

- Acceptez donc la reconnaissance du travail bien réalisé, je vous en prie.

Les mots de son supérieur firent écho à ceux de Lewis, à ce qui lui semblait être des années auparavant. Il terminait Poudlard cette année. Elle se demanda s'il avait abandonné sa quête pour rendre justice à son frère, ce qu'il avait prévu après avoir quitté l'école...

Minerva McGonagallWhere stories live. Discover now