Chapitre 62 : Un labyrinthe sans issue

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BONJOUR

Comment allez-vous ?

Voilà la suite de Minerva, pour une fois postée à une heure décente hahaha, j'espère qu'elle vous plaira !

Merci pour vos commentaires, vos réactions ! Et bienvenue aux nouveaux.elles <3

Merci à Renarde_de_Brume  pour avoir lancé mon inspiration et m'avoir remise sur les rails XD

Egalement pour les lecteur.ices qui me suivent sur insta, une surprise arrive la semaine prochaine !! (Ce n'est évidemment pas un appel à me suivre sur insta, c'est juste que c'est quelque chose que je ne peux mettre que là-bas ^^' )

Très bonne lecture !

Chapitre 62 : Un labyrinthe sans issue

D'ici quelques jours, Minerva retournerait à Caithness pour Noël. Elle avait beau craindre la proximité de Dougal, elle ne pouvait décemment pas refuser sans explication l'invitation de ses parents. Elphinston n'avait pu lui donner de jours de congés, car elle les avait tous utilisés durant l'été, croyant qu'elle n'aurait aucune envie de célébrer avec sa famille. Aujourd'hui, elle regrettait son geste, mais elle n'y pouvait plus rien et s'estimait sûrement chanceuse, sans le dire à haute voix, de tout simplement pouvoir passer le 25 manger un bon repas chaud avec ses proches. Quand elle repensait à son état mental de cet été, la situation aurait pu être pire, voire ne jamais exister. En revanche, ce qui la tracassait actuellement n'était pas la perspective de Noël mais plutôt l'absence de nouvelles de la part d'Etna. Minerva regrettait d'avoir donné simplement sa propre adresse sans chercher à prendre les coordonnées de son amie. En voulant prendre soin de son apparente sensibilité, elle s'était retrouvée sans moyen de la contacter. Rien n'y faisait, aucune lettre ne lui parvenait. Hormis de sa mère, elle ne recevait plus rien. Parfois, dans une réminiscence du passé, elle espérait presque recevoir une enveloppe épaisse qui contenait des nouvelles de Dougal. Ensuite, elle se souvenait qu'il n'y aurait plus de lettres tracées de sa main. Il avait annoncé que son silence éteindrait à jamais ses espoirs de la retrouver. Elle se demanda combien de temps il s'était accordé pour accepter qu'à nouveau, sa lettre resterait sans réponse.

Un matin, par acquis de conscience, elle alla frapper à la porte de sa propriétaire. Si Etna avait envoyé une lettre à Minerva alors qu'elle travaillait jusque tard dans la soirée, elle doutait que le hibou soit resté aussi longtemps perché à sa fenêtre. Peut-être avait-il déposé le courrier au rez-de chaussé ? C'était là un faible espoir que Minerva entretenait, car la propriétaire aurait transféré le courrier sans attendre ; bien qu'elle soit friande de commérage, elle restait respectueuse. Ne travaillant pas, elle ne tarda pas à répondre à la porte, des bigoudis encore dans ses cheveux.

- Oui ? Je peux vous aider ?

- Bonjour, Madame Langloy, salua poliment Minerva. J'attends des nouvelles d'une amie, vous n'auriez pas réceptionné du courrier à ma place, par hasard ?

Langloy secoua la tête, étonnée.

- Je vous l'aurais donné la dernière fois que nous nous sommes vues, assura-t-elle avec un sourire en coin. Lorsque vous êtes rentrée avec votre supérieur.

Minerva n'eut pas de mal à saisir l'allusion et s'apprêta à partir quand la propriétaire leva une main en l'air, comme si elle voulait ajouter quelque chose.

- Vous êtes certaine qu'il vous veut du bien, n'est-ce pas ?

- Je vous demande pardon ?

Langloy parut gênée.

Minerva McGonagallWhere stories live. Discover now