Chapitre 37 : Le retour des Ross

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Coucou ! Comment allez-vous ?

Comme promis je vous poste ce chapitre de suite, et je reprendrai mon rythme des deux semaines, donc le prochain chapitre sera posté le 26 février.

Merci pour votre soutien, je vous laisse avec ce chapitre en espérant qu'il vous plaira, et on se retrouve en bas !

Chapitre 37 : Le retour des Ross

- ... et alors moi, brave comme je suis, je lance un sort et le dragon est réduit à une minuscule peluche !

- Incroyable...

- J'étais sûr que tu ne m'écoutais pas ! Qu'est-ce que tu regardes là-bas ?

Minerva sursauta et agrippa ses mains autour de son livre ouvert. Elle se tourna d'un air innocent mais rouge vers Alan qui l'observait d'un œil suspicieux.

- Poudlard est fini et tu commences à vouloir me faire comprendre que tu ne veux plus traîner avec moi, c'est ça ? râla-t-il en croisant les bras.

- Excuse-moi... J'avais cru voir quelque chose, mais ça devait être un reflet du soleil.

Elle lui offrit un sourire gêné, espérant qu'il ne pousserait pas plus loin son interrogatoire. S'il savait... elle ne verrait pas le bout de ses sarcasmes. De toute façon, elle n'avait rien fait de mal. Un coup de pioche dans la terre sèche de chez son voisin la fit à nouveau sursauter. Son visage s'enflamma à nouveau.

- Eh beh, ton voisin se donne du mal, remarqua Alan d'un ton songeur. Il fait trop chaud pour travailler dans les champs, même ton père a abandonné. C'est pas avec ses manches retroussés qu'il va se rafraîchir.

Alan revint sur son visage rouge.

- Toi, il ne vaut mieux pas que tu ailles au soleil, bien que tu sois à l'ombre ton visage est aussi cramoisi qu'un souafle !

- Ouais... Je supporte pas très bien la chaleur.

Alan se cala dans sa chaise et sirota sa citronnade avec un soupir de contentement.

- Il n'est pas trop embêtant d'ailleurs ? Tu m'avais raconté qu'il était du genre crispant.

- Hein ? Oh, heu, non. Ça va... Enfin, on ne s'est pas trop vus.

C'était faux. Depuis qu'il lui avait avoué que Helen n'était pas sa vraie mère, ils se voyaient quasiment tous les jours. Bien sûr, cela pouvait être pour quelques minutes comme quelques heures. Tout dépendait de l'excuse trouvée. Ses parents ne voyaient rien de tout cela et c'était tant mieux, car Minerva elle-même ne savait pas trop ce qu'il se passait. Elle savait juste qu'elle appréciait de plus en plus la compagnie de Dougal : il avait une bonne conversation et, derrière son sarcasme similaire au sien, il faisait preuve d'une grande maturité. Un jour, elle lui avait demandé pourquoi il passait toujours la voir, et il avait assuré que c'était seulement parce qu'elle était la seule personne d'environ son âge au village. Minerva avait haussé les épaules et accepté la raison.

- Comment va Cora ? s'enquit-elle tant par réel intérêt que pour espérer changer de sujet.

Alan haussa les épaules.

- Ça va, ça vient. Au boulot, elle prétend être en forme pour ne pas attirer les soupçons de son patron -qui voudrait embaucher une malade ? Mais cela lui demande de l'énergie alors quand elle rentre elle est doublement exténuée. Dès que je trouverai un travail, je lui demanderai de diminuer ses heures, continua Alan, elle ne pourra pas tenir autrement.

- Peut-être qu'elle n'a pas envie de rentrer tôt et ne rien faire, à se morfondre, émis Minerva en hypothèse.

Alan se renfrogna.

Minerva McGonagallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant