Chapitre 63 : 136, ruelle des sorciers errants

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HELLO

Il s'est passé tellement de choses en une semaine que j'ai l'impression d'avoir loupé mon samedi de post mais je crois être dans les clous haha

Les avantages d'avoir 7h d'avance sur la France (entre autres) c'est que j'ai l'impression de poster à une heure respectable chez vous alors qu'en Corée, là où je suis, il est 18h30 et j'ai juste passé mon aprem dans un café à écrire ce chapitre X) Mais pour vous je suis à l'heure hahaha donc tout-va-bien

Pour celles et ceux qui n'avaient pas suivi, je suis retournée en Corée du Sud jeudi 29 mars (vous pouvez suivre un peu sur mon compte insta PtiteCitrouille613), j'avoue j'ai eu quelques galères à l'arrivée (ok ça n'a pas arrêté les 3 premiers jours hahaha) mais maintenant ça va mieux (demandez à l'Hydre le nombre de vocaux qu'elle a reçu)

Sinon je suis en train de voir pour le prochain chapitre, évidemment je ne l'ai pas encore écrit, mais comme j'ai une amie qui va venir sur Séoul, je doute avoir le temps d'écrire, je vous tiens au courant !

En attendant je vous souhaite une très bonne lecture <3 Cœur sur vous <3


Chapitre 63 : 136, ruelle des sorciers errants

- Etna ?

Ce n'était pas Dougal qui se tenait devant elle. Ce n'était pas non plus Dougal qui venait tous les jours devant sa porte, hésitant à frapper. C'était Etna. En voyant la jeune rouquine recroquevillée sur place, les mains tordues entre elles, Minerva se sentit stupide. Le mimosa dans son dos lui parut plus fade. Elle aurait souhaité se frapper, jeter quelque chose. Évidemment que Dougal ne venait pas ! Il ne viendrait jamais. Elle n'arrivait pas à croire que durant un bref instant, un bref et absurde moment, elle avait pu penser que Dougal, un moldu, avait pu fouler les ruelles du Chemin de Traverse, trouver son adresse, se fondre chez les sorciers. Si seulement elle pouvait jeter quelque chose, n'importe quoi, casser quelque chose. Elle s'en voulait tellement de s'être laissée emporter ainsi. Tout ça à cause d'une histoire de langage des fleurs et de mimosa !

- Je te dérange... Pardonne-moi, je reviendrai.

Minerva revint à ses esprits. Etna paraissait réellement embarrassée, les yeux baissés.

- Non, reste. Désolée, j'étais... j'étais ailleurs.

Minerva parvint à se concentrer sur son amie. Quelque chose n'allait pas. Son attitude, son dos voûté et ses dents qui mordillaient ses lèvres, tout dans son attitude le criait. Cela suffit à lui faire oublier quelques instants ses espoirs illusoires et déraisonnables.

- Entre. Tu vas m'expliquer.

Etna sembla soulagée, car elle se précipita à petits pas dans la chambre, comme si elle avait peur que quelqu'un ne la voit entrer chez son amie (probablement Madame Langloy était déjà au courant). Minerva referma la porte, le cœur encore erratique. Elle inspira, expira, puis se retourna et désigna son lit.

- Installe-toi. Désolée, je n'ai que ça.

- Tu as emménagé récemment ? demanda Etna en s'asseyant sur le bord du matelas.

Sûrement, devait-elle penser que cela expliquerait pourquoi son studio était aussi peu meublé. En transition, lui aussi, comme sa propriétaire. Minerva préféra ne pas répondre et se concentra sur la préparation d'un thé. Elle essayait d'effacer de son esprit sa profonde désillusion. Elle était si désabusée par son comportement, ses réactions, l'absurdité de ses pensées. Elle se tourna vers Etna, la surprit dans un geste intriguant : sa main droite tirait sur la bague qu'elle portait à la main gauche mais son annulaire se crispait, comme si ces deux parties de son corps étaient en conflit. La bouche crispée, Etna sursauta lorsque Minerva lui demanda si elle allait bien. Ses mains retombèrent sur ses genoux, sages.

Minerva McGonagallWhere stories live. Discover now