Chapitre 41 : Quête... ou perte d'identité

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Bonjour !

J'espère que vous profitez du beau temps (sauf ceux qui en ont pas haha oups), que vous avez pas trop mangé de sable, que certaines régions ce week-end n'en mangeront pas encore à nouveau et.. et voilà.

De mon côté, bien ravie de vous dire que j'ai passé (je l'espère) mon DERNIER partiel de ma viiie. JOIE. Maintenant focus mémoire et préparation voyage pour la Corée parce que c'est pas tout ça mais ça approche là ! D'ailleurs je verrai mais poster durant mon mois en Corée risque d'être compliqué, je vais voir ce que je peux faire, mais je doute écrire beaucoup là-bas, on verra tout ça au moment voulu.

Je vous souhaite une bonne lecture !

Chapitre 41 : Quête... ou perte d'identité

Cela paraissait au-delà de tout ce qu'elle imaginait. Soudainement, elle se remémorait les discours d'Alan, de sa mère. Elle qui n'avait jamais écouté que sa raison et avait toujours évalué les couples que son meilleur ami et sa mère formaient chacun de leur côté en pesant le pour et le contre, parfois en soulevant les aspects négatifs sans réfléchir aux aspects positifs... D'un seul coup, elle ressentait ce qu'ils n'avaient jamais pu vraiment exprimer. « Tu comprendras quand tu seras grande », était un adage du même acabit que « tu comprendras quand tu seras amoureuse ». Car aussi cartésienne qu'elle fût, elle était incapable de poser les mots sur l'amour. C'était une sensation sur laquelle elle ne pouvait poser de définition précise, ni même de ressentis qui lui rendraient honneur. Quelles étaient les branches, les fils, les liens qui s'entrelaçaient pour le former ? Tout comme Alan ou Isobel avant elle, elle était incapable de poser un doigt dessus.

La tendresse qu'elle éprouvait pour Dougal, cette chaleur qu'elle ressentait à son approche... C'était trop faible pour exprimer son bonheur. Elle qui avait tant roulé des yeux à Poudlard face aux autres couples, qui avait frissonné de dégoût devant les marques d'affections, qui avait grimacé quand on lui parlait d'amour, se retrouvait aujourd'hui de l'autre côté. Sans qu'elle en ait honte. La Minerva d'il y a à peine deux mois en serait tombée malade de le savoir, mais celle de l'été 1954 était amoureuse et surtout, heureuse de l'être.

Lui demander ce qu'elle appréciait tant chez Dougal serait futile : elle était simplement en enchantement à ses côtés. Telle face à une partition de musique, elle buvait ses paroles, telle devant une œuvre d'art, elle le dévorait des yeux, telle devant un lever de soleil, elle l'embrassait du regard.

Elle souriait de le voir sourire, elle s'inquiétait de le sentir peiné, elle se réjouissait de le connaître joyeux. Jamais elle n'aurait pensé entrer dans un tel tourbillon d'émotions, un maelstrom qui n'était pas comparable à sa relation avec Lewis. Au fond d'elle, cette spirale pouvait paraître effrayante et incontrôlable, mais dès qu'elle songeait à Dougal, elle avait l'impression que n'importe quel prix à payer valait le coup.

Aimer Dougal, c'était vouloir constamment être en sa présence, parce qu'elle en avait profondément envie. Et cette relation n'était pas juste bénéfique pour elle, car elle en était même devenue plus compréhensive envers sa famille. L'ambiance de la maison se trouvait apaisée ; les désaccords mère-fille s'étaient tus pendant un moment, Robert Sr avait retrouvé sa partenaire d'échecs et Malcolm et Robert Jr avaient pu profiter de leur sœur à nouveau. C'était en particulier le cas pour le benjamin, le plus solitaire d'entre tous et sûrement le plus incompris. Minerva l'avait délaissé lors de ses régulières retrouvailles avec Dougal mais désormais, elle se régalait de se poser sur le sol de la chambre de son petit frère et de jouer avec lui, ou tout simplement de l'observer. Il était la plupart du temps silencieux, pour parfois se mettre à déblatérer sur ses dinosaures en plastique que son père lui avait acheté récemment. Il avait l'air de connaître tous les noms compliqués de chacun et Minerva l'écoutait patiemment.

Minerva McGonagallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant