# Partie 31 #

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# Partie 31 #

Euh, qu'est-ce qui se passe là ?

Ça me faisait limite peur.

Mon cœur commençait à battre super fort comme la dernière fois.

Qu'est-ce qui m'arrive encore ?

J'avance et rentre dans mon bâtiment et je vois qu'il ne m'a pas attendu, il était déjà monté.

Du coup j'attends l'ascenseur puis monte à mon tour. Une fois à mon étage, je sors et je le vois devant la porte !

😳

Mais qu'est-ce qu'il lui arrive! En temps normal, il serait rentré sans m'attendre !

Qu'est-ce qu'il essaye de faire encore ?

J'ai direct commencé à être méfiante, mais vraiment. Et je lui dis:

Moi : Tu m'attends maintenant? Tu ne rentres pas comme tu veux ?

Nûr : Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas.

Non, là c'est définitivement bizarre, il cherche à faire quelque chose.

J'ai activé le mode méfiance puissance 10000.

Je n'ai pas répondu à ce qu'il a dit, j'avais trop peur de me faire avoir ou autre donc je me suis juste contentée d'ouvrir la porte. Je rentre, il rentre après moi et pose mes sacs. Alors je lui dis direct:

Moi : Merci, au revoir.

Nûr : Comment ça merci au revoir ? Qui t'a dit que j'allais partir ?

Moi : Bah moi! Je ne veux pas que tu restes chez moi.

Nûr : Je vais me gêner, ce sont les conséquences !

Il m'ignore, avance vers le salon. Culotté qu'il soit, il n'enlève jamais ses chaussures ; il s'installe, allume la télé, la play puis me regarde.

Nûr : Bah quoi ? Moi c'était protecteur toi c'est conséquence.

Moi : 😒😠.

Nûr : Si tu n'es pas contente, achète un pot de glace et vas sur la terrasse.

Moi : Ahahah très drôle.

Nûr :...

Sale con.

Je vais dans ma chambre et ferme la porte à clé. Je me change et sors pour aller me doucher; une fois fini, je retourne dans ma chambre me foutre en pyjama et ressors. Il était affalé sur mon canapé !

Comme si de rien était.

Il est trop calme, ça ne sent pas bon du tout.

Je voulais aller dormir mais je n'étais pas sereine du tout.

Je suis allée chercher mon ordinateur et me suis installée dans le salon. Du coup il me demande :

Nûr : Tu n'étais pas censée dormir ?

Moi : Si mais tu n'étais pas censé rester chez moi.

Nûr :....

Moi : Qu'est-ce que tu manigances ?

Nûr : Je t'ai dit que ce sont les conséquences! Pourquoi ? T'as peur 😏 ?

Il me regarde et sourit.

Ce sourire en coin que je déteste! Le même qu'il m'a fait le jour de l'arrestation.

Je flippais vraiment, j'ai perdu mon sang froid et je lui ai dit sec:

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant