# Partie 130 #

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# Partie 130 #

Je n'arrivais pas à y croire !

Plus je la regardais plus je pleurais. Ça fait combien d'années ? 20 ans !

20 longues années et elle est là.

Je n'y croyais pas, j'étais submergé, les yeux remplis de larmes et là j'entends:

: Alioune.

Comment vous dire ? Pour moi c'était un rêve !

Pas la réalité ! C'est elle, c'est sa voix, c'est ma femme.

J'étais incapable de la regarder et elle répète:

Sara : Alioune, mon amour, ne pleure pas 😢.

Moi : 😢.

Sara : Stp, ne pleure pas.

Moi : Comment Sara ? Comment ne pas pleurer ? Tu as tant souffert, tout ce temps, loin de moi. Il m'a fallu autant d'années pour te retrouver, je n'y crois pas.

Sara : C'était le destin. Uniquement le destin ! Stp, cesse de pleurer et regarde moi, mon amour; je veux voir ton visage, cela fait 20 ans. 20 ans que je contemple sans cesse la même photo ! J'aimerai voir le visage de mon mari.

J'étais comme bloqué, je n'arrivais pas.

Et je sens sa main caresser mon visage. Je ne pète pas les plombs, ma femme est vraiment là !

Et elle me dit:

Sara : Regarde moi.

Je lève la tête et la regarde. Mes larmes coulaient encore plus et elle aussi pleurait. Ça me brisait le cœur et j'essuie ses larmes et lui fais un bisou sur le front.

Elle m'a terriblement manqué. Ce manque interminable; ce manque insupportable prend fin aujourd'hui.

Je la contemplais comme la plus belle chose au monde, je la fixais et elle aussi me fixait.

Elle caressait mon visage et elle me dit:

Sara : Mon amour, je suis tellement, tellement désolée de t'avoir laissé seul toutes ces années. Ça n'a pas du être facile pour toi.

Moi : Ne dis pas ça, ne t'excuse pas, rien n'est de ta faute.

Sara : Si ! J'ai été imprudente sinon rien de tout ça ne serait arrivé. Pardonne moi, Alioune, j'ai même perdu le bébé. Pardonne moi 😢.

Ça m'a brisé le cœur.

Moi : Je ne t'en veux pas, c'était le destin, comme tu l'as dit. Ne pense pas à ça, le plus important c'est que tu sois là aujourd'hui. Qu'est-ce que ce malade t'a fait ?

Sara : Rien ! Il m'a juste gardé enfermée et il a tenté de me manipuler et mentir sur toi à plusieurs reprises. Il accuse ton père d'avoir tué sa nièce Maïna et c'est pour cette raison qu'il ma kidnappée. Pour pouvoir se venger ! Il voulait te torturer et moi aussi mais j'ai tenu bon. Je suis juste épuisée mentalement. Je ne sais pas si je vais mal mais je suis très affaiblie, je n'ai jamais consulté de médecin depuis que j'ai vécu là-bas. J'ai sombré en dépression à plusieurs reprises et quand j'ai perdu le bébé, je ne voulais plus vivre. Le majordome s'est occupé de moi et c'est comme ça que j'ai tenu le coup. Je veux être à l'extérieur, je ne me sens pas bien dans une pièce, j'étouffe.

Moi : Ok, je vais te faire sortir mais il faut que tu récupères. Je vais juste ouvrir les fenêtres pour l'instant. Ok ?

Sara : Oui. Serre moi dans tes bras, je n'y crois toujours pas que ce cauchemar soit fini.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant