# Partie 112 #

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# Partie 112 #

Moi : Et qu'est-ce que tu as ressenti ?

Nûr : Du manque, de la tristesse, de la nostalgie mais ce que j'aurais aimé c'est d'y être avec toi.

Moi aussi j'aurai aimé y être.

Moi : Moi aussi j'aurai aimé t'accompagner. Et tu t'en veux toujours ?

Nûr : Je ne m'en suis jamais voulu pour sa mort ! Je sais que je n'y suis pour rien. J'en suis même certain mais parfois à cause de ses mots, je me remets en question ! Mais au fond, je sais que je n'ai pas à le faire; ce n'était pas de ma faute. Bref, parlons d'autre chose ! T'as vu mon père ?

Alors je ne m'y attendais pas du tout ! Nier ou mentir à sa question n'allait rien engendrer de bon du coup je ne savais pas trop quoi répondre ou comment dévier la question.

Il le remarque direct et me dit:

Nûr : Je n'ai même pas besoin que tu me donnes une réponse; c'est oui, vu ta réaction ! Et le contraire m'aurait étonné. Vu comment il t'a parlé aujourd'hui, ça se voit qu'il est déjà venu te parler en mon absence.

Moi : Waa, t'es à fond dans ton rôle d'enquêteur !

Nûr : Et toi t'es à fond dans ton rôle d'esquive ! Qu'est-ce que tu me caches ?

Eh merde !

Moi : Rien ! Je ne veux juste pas parler de ça. On ne s'est pas retrouvé pour parler de ton père ou mes parents.

Nûr : Tu me prends pour un con !

Moi : Non, on en parlera plus tard si ça te va.

Nûr : Ok, t'as dit plus tard, n'espère même pas me faire oublier !

Moi : J'ai compris ! Bon o.....

Il me coupe en me faisant un bisou sur la bouche et me sourit, ouf.

Nûr : On rentre, tu vas attraper froid.

Moi : Tu te la joues !

Nûr : T'aimes ça, ne fais pas genre.

Moi : Je ne fais pas genre.

Nûr : C'est ça.

Et on se lève puis on va dans la chambre. Aah, j'y crois pas, il est vraiment là.

Il est allé se doucher du coup je me suis allongée. J'étais exténuée !

Après ça, j'ai pris mon téléphone et j'ai vu qu'Alassane m'a envoyé un message.

Je l'ouvre et lis:

Alassane : J'espère que ça va après cette soirée. Demain, je passe te prendre pour qu'on déjeune.

Très mauvaise idée ! Et si il découvre Nûr ici, la guerre mondiale !

Moi : Ça va, je t'assure. Et si tu veux qu'on déjeune, il n'y a pas de soucis, je passerai te prendre.

Alassane : Comment ? Tu n'as pas de voiture.

Ah oui zut !

Moi : Je prendrai un vtc comme ça tu n'auras pas à me faire ramener ma voiture. Et puis j'ai envie de voir Maya.

Alassane : Et pas moi ?

Moi : 😂 Arrête d'être jaloux ; si je déjeune avec toi c'est que je le veux aussi !

Alassane : Ok, je suis rassuré, j'ai cru que tu allais mal.

Si tu savais !

Moi : Non ça va, arrête de tout le temps t'inquiéter, je suis une adulte !

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant