# Partie 115 #

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# Partie 115 #

Nûr : Oui ! Qu'est-ce qui s'est passé ? Pour que tu crois que tu as réussi à me faire oublier ou que tu as réussi à repousser en pensant que je n'y pense pas trop c'est qu'il a fait une chose qui ne va pas me plaire du tout ! Je t'ai laissé le temps qu'il faut, maintenant dis moi. De toutes façons, c'est inévitable, je vais péter un plomb.

Moi : Nûr.

Nûr : Dis moi, Sabah, s'il te plait.

Moi : Bon ok.

Et il pose la manette ! Non, c'est chaud, j'ai trop peur.

Il me regarde droit dans les yeux et me dit:

Nûr : Dis moi, je vais essayer de me contrôler.

Moi : Même si tu ne te contrôles pas, ne contacte pas ton père stp.

Nûr : Dis moi.

Je souffle et lui dis tout et là: zéro réaction !

Comment vous dire, je flippais tellement que je n'osais même pas le toucher.

Je fais quoi 😭 ? 

Moi : Nûr.

Nûr :...

Moi : Nûr, stp, calme toi, je t'en supplie, ne fais pas de folie. Toi même tu sais que ça va très très mal finir. Hein !

Nûr :...

Qu'est-ce que je fais, j'ai envie de mourir ! Il ne pense pas à tuer son père, quand même ? Du coup, je m'approche et m'assois coller à lui et lui dis:

Moi : Nûr, réponds moi au moins.

Nûr : Je peux répondre quoi à ça ?

Moi : Que tu me dises que tu es dépassé, ce n'est déjà pas mal hein ?

Et il me regarde et contre toute attente, il a complètement changé d'expression. Il attrape mon visage, colle son front au mien et me dit:

Nûr : J'ai la haine ! J'ai la rage, Sabah ! Comment il a pu faire une telle chose ? Me priver toutes ces années et de servir de toi pour me faire croire qu'il a changé ? Je me disais que quelque chose clochait mais je ne pensais pas qu'il serait aller jusqu'à là pour t'éloigner de moi.

Moi : Je te demande pardon, je be voulais pas te faire de mal. Ce n'était vraiment pas mon intention ! Mais, te connaissant et connaissant ton caractère, je savais que te dire la vérité allait faire de moi une égoïste. Je ne pourrai jamais passer avant ta mère, Nûr ! Elle est tout pour toi, c'est toi qui me l'as dit. Tu t'es démené pour moi; pour que je retrouve mes parents. Je ne peux même pas imaginer à quel point ça a été difficile pour toi et comment tu as fait pour gérer tout ça en me protégeant mais je ne pourrai jamais te rendre la pareille pour tout ce que tu as fais. C'est impossible ! Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait parce que mon cœur me l'a dicté de le faire, j'étais incapable de faire autre chose, je ne savais pas comment faire les choses ou quoi dire mais le seul objectif c'est que tu puisses te recueillir sur sa tombe. Depuis qu'on se déteste, c'est ton but premier et rien n'y personne ne pouvait te retirer ça même pas moi. Si j'ai l'occasion de te faciliter, je le ferai et c'est ce que j'ai fait ! Et si c'était à refaire, je le referai sans hésiter. Moi aussi, je veux ton bonheur et je suis prête à tout pour que tu sois heureux.

Nûr :...

Il n'a rien dit, il s'est juste contenté de me serrer dans ses bras. Il n'est peut-être pas habitué à recevoir de l'amour.

Après ça, il s'est détaché de mes bras, il me fait un bisou sur le front et dit:

Nûr : Amar, c'est ton jour de chance ! Je suis vraiment mais vraiment de bonne humeur et je ne veux pas inquiéter ma princesse. Mais Sabah, la prochaine fois, ne me cache rien sinon je te le dis de suite, ça va très très mal finir. Et peu importe ce qu'il fait, si c'est lui ou non, je ne laisserai rien passer, dans les deux cas, je ne serai pas zen donc prépare toi dès maintenant si ça reproduit.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant