# Partie 123 #

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# Partie 123 #

Après ça, on avance et d'un coup, on voit Nûr et Alioune s'arrêter et nous regarder. Ils étaient dépassés par nous ! On était bien en bas et eux tout en haut.

Et Nûr me dit

Nûr : Si tu discutes avec lui pour être à la traîne, tu vas marcher avec moi ! C'est lui ton rencard ?

Moi : 😂 On rattrape le temps perdu. Et puis on n'est pas endurant comme vous !

Alioune : J'avoue, on est allé trop vite mais, ça nous a manqués, comprenez nous.

Moi : On vous comprend mais on n'a pas votre rythme.

Nûr : Ok, monte vite, je vais m'adapter à toi. Et toi, arrête de parler ! C'est toi qui la ralentis.

Ali : C'est toujours la faute d'une autre personne, c'est incroyable !

Nûr : Tu n'es pas content ?

Ali : Non, je n'ai rien dit !

Moi : 😂.

Il est insupportable 🤣. Du coup, ils nous ont attendus jusqu'à ce qu'on arrive à leur hauteur et on a continué notre randonnée. Moi, j'étais plus avec mon chéri et Alioune discutait avec Ali.

C'était marrant de les voir ensembles, je ne les avais jamais vus aussi proche. Faut croire que, durant mon absence, certains liens se sont solidifiés !

Franchement, c'était agréable mais difficile, je ne vais pas vous mentir. Mais c'est vraiment très agréable.

Une fois être bien monté, on est resté à profiter de la vue. C'est toujours aussi spectaculaire !

Après ça, on est descendu et on a découvert une petite source d'eau douce.

Attention, on avait un excellent guide: Alioune ! Parce que niveau orientation avec Nûr, on serait mort dans le film 😂👋🏽.

Une fois avoir profité de la petite source, je suis restée seule avec Nûr et il me dit:

Nûr : On voit tes parents à notre retour; ça n'a pas changé ?

Moi : Non, j'avoue que j'angoisse.

Nûr : Je vais me contrôler, tu t'angoisses pourquoi ?

Moi : Je ne sais pas, je crains la réaction de mon père. J'ai trop peur que ça complique les choses.

Nûr : Je ferai en sorte qu'il accepte en me comportant convenablement. Je sais, je suis fou; j'en suis même conscient; je suis le fils d'Amar Tandia, le contraire aurait était bizarre mais pour toi, je suis prêt à tout, je ferai ce qu'il faut.

Moi : Je le sais, je n'en doute pas. J'espère juste qu'une autre guerre ne va pas éclater et qu'ils se mettront à notre place ! Et je tiens quand même à ce que ça s'arrange avec ton père. Je sais que je demande l'impossible mais j'y tiens vraiment ! Donc, si tu dois faire un compromis avec ton père pour que ça se passe bien, tu penses être capable de le faire ?

Nûr : Si c'est pour que tu sois heureuse, oui !

Moi : Mon bonheur compte pour toi et le tien aussi compte pour moi. Si tu fais des compromis, je veux que tu n'aies pas la haine de le faire et que tu n'éprouves pas une rancœur supplémentaire envers ton père ou que ce soit considéré comme un sacrifice qui te fasse du mal. Je sais que ton père t'a fait énormément de mal, je ne pourrai jamais comprendre et ressentir la douleur que tu ressens mais je ne cesserai de le dire: un parent reste un parent ! Tu n'as que lui, Nûr. Tu n'as que ton père même si ta belle-mère tu ne peux pas te la voir, ça reste ton père. Tu n'en n'auras pas d'autre.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant