# Partie 127 #

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# Partie 127 #

À l'instant où il a dit Maïna, Alioune et moi, on a compris qu'il ne bluffait pas mais comprenez notre choc ! On n'arrivait même pas à parler. J'étais sous le choc et je lui dis:

Moi : Ne me dis pas que tu as réellement violé et tué cette fille ?

Papa : Je n'ai violé personne ! Je n'ai pas violé cette fille; jamais, je n'oserai faire une telle chose 😡 ! Pour qui me prends-tu ? Violer ? Ça va pas ou quoi !

Alioune : Qu'est-ce que tu as fait alors ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Si tu connais son nom c'est que tu l'as rencontré ; comment se fait-il que tu ne connaisses pas sa famille ?!

Papa : C'est plus compliqué que ce que vous pensez !

Moi : Parle, raconte ce qui s'est passé dans ce cas là ! T'as vraiment percuté et abandonné cette fille ?

Alioune : Comment t'as pu laisser mon père porter le chapeau ?

Papa : Ça ne s'est pas passé comme ça !

Putain, c'est quoi ce bordel ! Il est vraiment lié à cette histoire ! Mais pourquoi il tourne en rond pour la raconter ?

Il était sous le choc !

Nous aussi, d'ailleurs ! J'avais quand même l'espoir de me dire qu'il n'est pas lié mais c'était impossible ! Incroyable d'avoir un père comme ça, c'est pas possible !

Alioune perdait patience et mon père ne réagissait pas tellement comme s'il était perdu dans ses pensées. Alioune lui dit, énervé :

Alioune : Comment ça, ça ne s'est pas passé comme ça 😡 ? Admettons que tu ne l'as pas violée; tu l'as percutée et abandonnée sur la route ! T'es parti voir mon père pour lui raconter ce que tu as fait et tu l'as laissé se rendre à ta place ! Et aujourd'hui, leur famille se venge en me prenant ma femme parce qu'il n'a pas pu se venger sur mon père qui est soit disant l'homme qui a tué cette fille. Il était malade et il s'est rendu chez cette famille pour toi; tout ce qui se passe de mal dans cette famille c'est de ta faute ! C'est de ta faute si mon père est allé prendre tes patins et c'est aussi de ta faute si cet homme veut me faire morfler. Parce qu'il n'a pas pu se venger sur le père, il se venge sur son fils ! Et tu oses me dire que ça ne s'est pas passé comme ça ? Donc la fille a bien été percutée avec ta voiture ?

Papa : Alioune, j....

Alioune : RÉPONDS À MA QUESTION, C'EST POURTANT SIMPLE ! C'EST TA VOITURE ? OUI OU ON !

Papa : Oui c'était ma voiture.

Putain, c'est pas possible d'être corrosif à ce point.

Moi : Comment t'as pu faire ça ? T'enfuir et demander à tonton de prendre ta place ?

Papa : Je ne lui ai pas demandé de prendre ma place, je lui en ai parlé et c'est lui qui a fait ce que bon lui semble.

Alioune : Quand bien même tu lui en as parlé, tu sais comment il est ! Tu sais qu'il allait prendre ta place et qu'il n'allait pas hésiter à se sacrifier pour toi ! Ne me dis pas que tu ne lui as pas demandé de le faire, quand tu sais quand allant vers lui, il allait prendre ta place !

Moi : Comment as-tu pu le laisser se sacrifier alors qu'il était malade ? C'était ton frère ! Pourquoi n'as-tu pas assumé ce que tu as fait ?

Papa : Ne mélangez pas tout ! C'était mon frère; à part lui, à qui d'autre j'aurais pu me confier ? C'était mon frère et il a toujours été là pour moi. J'étais plus jeune et j'étais bête à l'époque; j'avais bu mais ce n'est pas moi qui ai renversé cette fille !

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant