# Partie 111 #

5K 592 135
                                    

# Partie 111 #

Nûr : Je fais toujours du mal aux gens que j'aime ! Je ne te mérite pas, je suis une personne sombre, ma famille est un poison, pardonne moi, je ne voulais pas te crier dessus. Je suis frustré d'avoir échoué à te protéger, j'ai mal de voir qu'une personne que j'aime se sacrifie encore pour moi et qu'elle subit à cause de moi. J'ai pété un plomb sur toi parce que j'ai la rage que tu aies subi en silence tout ce temps. Tout ce que je t'ai dit n'était que des excuses. Je ne les pense pas ! T'as raison, c'est moi qui suis égoïste de encore vouloir de toi. J'ai beau me dire que tu seras mieux sans moi mais tu hantes mes pensées, tu me rends fou. Encore plus depuis ce soir là ! J'étais comme un fou quand je t'ai vu à cette soirée, je ne pensais pas te voir là-bas, j'ai cru rêver ! J'ai pété un plomb mais c'est contre moi, pardonne moi, je t'aime tellement Sabah, je me demande si je suis normal. Tout ce que tu subis me rend malade parce que c'est à cause de moi. Tout est de ma faute.

Moi: Pourquoi tu dis ça ? Rien est de notre faute.

Nûr : Si, c'est ma faute !

Moi : Pourquoi tu dis ça ?

Nûr :...

Moi : Regarde moi, pourquoi tu dis ça ? Réponds moi.

Nûr :..

Moi : Nûr.

Je me calme, je vais vers lui et le prend dans mes bras mais il ne voulait pas.

Il voulait fuir mais il était hors de question pour moi qu'il fuit du coup, je l'enlace et lui dis:

Moi : Réponds, dis moi ce qui ne va pas, je t'en supplie.

Nûr : Il n'y a rien, c'est moi le problème, je n'aurai jamais dû naître, j'aurai évité tous ces problèmes.

Ça me brisait le cœur.

Nûr : Je suis un mauvais fils, un mauvais ami, un mauvais petit ami et un mauvais cousin, tu mérites mieux que moi.

Moi : Ne dis pas ça.

Nûr : Ton père a raison, je ne te mérite pas.

Moi : Nûr, qu'est-ce qu'il y'a ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Parle moi, stp.

Il ne voulait pas parler, je me suis détachée de ses bras et je me suis mise face lui et j'ai mis ma main sur son visage pour lui faire comprendre que j'étais là pour lui et il s'est laissé faire.

Il ferme les yeux.

Moi : Parle moi.

Nûr :....

Moi : Regarde moi.

Il ne voulait pas ouvrir ses yeux comme s'il fuyait mon regard par peur de craquer et il me dit:

Nûr : Arrête, ne fais pas ça !

Moi : Regarde moi, mon cœur, stp, fais le pour moi.

Et il ouvre les yeux, me regarde droit dans les yeux.

Il met sa main sur mon visage; il caresse mon visage et me fixe avec insistance. Il avait un regard triste et il ferme les yeux puis je vois ses larmes couler.

J'étais sous le choc, enfin, je ne m'attendais pas à ce qu'il pleure. Ça me brisait encore plus le cœur !

Il souffre plus que je ne l'imagine. Il colle son front au mien et garde les yeux fermés puis me dit:

Nûr : Laisse moi rester près de toi juste 10 minutes. Laisse moi juste 10 minutes, même si on ne peut plus être ensemble, j'en ai besoin.

Moi : Nûr j...

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant