# Partie 106 #

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# Partie 106 #

Alassane, je ne m'y attendais pas du tout.

Moi : Oui, ça va !

Alassane : Je te dérange ?

Moi : Non.

Alassane : Tu ne veux toujours pas me parler ?

Moi : Je n'ai jamais dit ça.

Alassane : Tu m'en veux alors.

Moi : Tu as besoin de quelque chose ?

Alassane : Je voulais prendre de tes nouvelles.

Moi : Je vais bien.

Alassane : Je te laisse dans ce cas là, prends soin de toi.

Moi :...

Et il raccroche ! Ça ne me ressemble pas mais c'était plus fort que moi.

Je ne peux pas faire semblant et je n'en ai pas envie, son comportement m'a blessée.

Il aurait dû juste dire la vérité et ne pas se cacher derrière sa mascarade. Et c'est aujourd'hui qu'il se souvient de moi ? Ça fait combien de mois que je ne me suis pas pointée ?

Ah, ça me rend malade !

J'ai l'impression de passer pour une méchante maintenant.

Après, je démarre pour partir mais ça sonne de nouveau. C'est encore lui.

Moi : Allô !

Alassane : C'est encore moi.

Moi : Je vois ça !

Alassane :....

Moi : Oui ?

Alassane : Sabah, j'aimerai qu'on parle.

Moi : De quoi ?

Alassane : De nous.

Moi : Pourquoi ?

Alassane : J'ai envie de me rapprocher de ma fille.

Moi : Il t'a fallu 3 mois pour me dire ça et le vouloir.

Alassane : Je voulais te laisser du temps.

Moi : 3 mois, j'ai eu largement le temps ! Maya n'a pas attendu.

Alassane : Tu m'attendais ?

Je suis trop bête !

Je n'arrivais pas à dire non ou oui !

Pourquoi j'ai sorti ça ?

Moi : Je n'en sais rien ! Bon, je dois rentrer chez moi.

Alassane : Attends.

Moi :....

Alassane : Je veux te voir, je veux te parler.

Moi : Me parler de quoi ? Les Tandia ?

Alassane : Non, je m'en fous des Tandia ! J'ai envie de connaître ma fille.

Moi : Mais tu me connais déjà ! Tu as enquêté sur moi.

Alassane : J'étais inquiet pour toi ! Si je t'ai fait du mal et blessée, je m'en excuse. J'aimerai qu'on parle et qu'on essaye de se connaître. J'ai été trop direct à notre rencontre et tout ce que j'ai su concernant le fils d'Amar m'a fait perdre le contrôle. Je voulais juste te protéger, loin d'eux, n'importe quel parent aurait agi. Surtout, un parent qui a tout perdu à cause d'un membre de cette famille !

Moi : Mais tu n'as pas essayé de m'écouter.

Alassane : L'amour rend aveugle, Sabah !

Moi :....

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant