# Partie 107 #

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# Partie 107 #

J'étais plongée dans mes pensées quand Nathaniel me dit:

Nathaniel : Je dois signaler à votre père ce qui vient de se passer ?

Moi : Ne signale rien, je me charge de lui, fais comme si tu n'avais rien entendu et rien vu.

Nathaniel : Et si vous êtes en danger ?

Moi : Crois moi, je ne serai jamais en danger avec ce genre de mec stupide qui vit pour l'argent. Je le connais et je sais comment le tenir !

Nathaniel : Très bien.

Moi : Merci quand même.

Nathaniel : De rien !

Une fois arrivée, je le remercie et je rentre chez moi.

J'étais épuisée, agacée et à la fois heureuse de ma soirée.

Mine de rien, j'ai passé un bon moment avec eux et Alassane n'a pas l'air si méchant que ça.

Si Nûr pouvait avoir un père un peu plus sympa, les choses auront pu être plus simples.

J'aime bien faire des grands discours alors qu'on ne s'est « rapproché » qu'aujourd'hui. Je m'y crois déjà !

Ah, Sabah, chasser le naturel, il revient au galop ! Décidément, ça fait vraiment partie de moi, je n'ai plus la force de lutter contre ça.

Au point où j'en suis, plus rien ne m'étonne désormais.

Bref ! J'étais épuisée du coup je n'ai pas trop cherché à comprendre, je me suis contentée de me doucher et d'aller me coucher; demain est un autre jour.

Le lendemain, je n'ai rien fait d'exceptionnel, je suis allée bosser comme d'habitude et ma journée s'est plutôt bien passée !

J'ai eu une petite visite surprise d'Alassane.

Un papa déjà très très investi. Il voulait mettre son grain de sel partout sur mon lieu de travail. J'ai gentiment décliné, je sais qu'il veut bien faire mais je suis une grande fille et j'aime mon boulot comme il est !

Mise à part ça, rien d'exceptionnel.

On va passer le temps parce qu'il ne s'est rien passé après ça !

La vie a repris son cours, j'ai un peu plus de client comparé à d'habitude et c'est plutôt pas mal, ces derniers temps, je me retrouve un peu.

Certains clients sont là pour le service que je fournis et d'autre pour du commérage, on vit vraiment dans un monde de fou !

J'ai eu le droit à des « c'est bien vous la fille qui a fait de la prison »

Je vous épargne les détails mais la curiosité humaine est parfois dégueulasse, incroyable mais vraie.

Je sors de temps en temps avec Zahra. On fait du shopping, des petits restaurants, on va au cinéma, des petites sorties tranquille quoi !

Et comme mademoiselle n'est toujours pas prête à retourner à l'hôpital, maintenant, elle a décidé de bosser avec moi de temps en temps.

Ahlalala, Zahra, elle est vraiment unique. Heureusement que je l'ai sinon je pense que j'aurais pété les plombs.

Je rends souvent visite à mes parents.

Je n'arrive pas à les appeler papa et maman

À vrai dire, c'est gênant, mais vraiment trop ! Je n'arrive même pas à m'imaginer le dire, je ne sais pas, c'est trop bizarre. J'ai trop du mal, parfois je m'exerce et j'explose de rire devant mon miroir mais pour l'instant, on va rester sur le prénom; le jour où ça le fera, ça le fera.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant