# Partie 128 #

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# Partie 128 #

DANS LA PEAU D'AMAR.

J'étais chez moi et encore chamboulé après le passage d'Alioune et Nûr et cette histoire avec ce salaud D'Adam.

J'étais perdu dans mes pensées me demandant si je ne paye pas pour tout le mal que j'ai causé à mon fils.

Je n'étais ni bien ni serein; déjà, Nûr qui est amoureux de la fille d'Alassane et maintenant, ça. Vraiment, il ne manquait plus que ça !

J'ai promis de respecter ses choix et de bien me comporter avec lui mais quelque chose me tracasse !

Quelque chose me rend suspicieux concernant toute cette histoire !

Pourquoi Alassane était avec cet Adam ?

Ça ne me rassure pas.

Nûr me dit qu'il ne fera rien mais j'ai déjà été trahi une première fois et là, pile, un jour avant qu'on ne se rencontre, il voit Adam.

C'est trop bizarre.

Après ça, j'étais plongé dans mes pensées quand Zulaïka vient dans le salon et me dit:

Zulaïka : Ça va, chéri ?

Moi : Oui, ça va. Qu'est-ce qui se passe ? Toi, ça n'a pas l'air d'aller.

Zulaïka : Si, ça va, ne t'inquiète pas.

Moi : Ne me mens pas. Qu'est-ce qu'il y'a ? Tu t'es encore prise la tête avec lui ?

Zulaïka : Il me détestera, peu importe ce que je fais !

Moi : Je t'ai dit de le laisser ! Il ne peut pas encadrer son père; ce n'est pas toi qui vas faire l'exception.

Zulaïka : Je le sais mais c'est ton fils et ma famille aussi maintenant.

Moi : C'est pas un bébé, c'est garçon de 28 ans, oublie Nûr ! Tu ne pourras jamais l'avoir dans ta vie, c'est comme ça; je suis là, moi.

Zulaïka : Tu n'as pas tort. Je vais arrêter d'insister. Mais toi, c'est sûr que ça va ?

Moi : Oui ça va; juste un peu inquiet au sujet de recevoir Alassane.

Zulaïka : À cause du passé ?

Moi : Entre autre mais Nûr m'a demandé de lui faire confiance. Et s'il se trompe et se fait avoir ? C'est une mauvaise idée, tout ça; je ne le sens pas !

Zulaïka : Je suis sûre que tu sauras quoi faire pour le protéger quoi qu'il arrive.

Moi : Justement, je ne sais pas ! Et puis il y'a un nouveau problème !

Zulaïka : Lequel ?

Moi : Laisse tomber.

Zulaïka : Tu ne veux pas m'en parler ?

Moi : Non, je n'ai pas envie. Et puis on a assez de problèmes comme ça. Contente toi de bien accueillir Alassane et sa fille en ignorant totalement Nûr; je te le demande ! Sinon, il va complètement nous humilier, il n'a pas de limite.

Zulaïka : Très bien.

Moi : Il est où, Drissa ?

Zulaïka : Il est parti en déplacement.

Moi : Très bien.

Zulaïka : T'es sûr que ça va ?

Moi : Oui. Vas te coucher, j'ai des coups de fils à passer.

Zulaïka : Oui mais chéri ?

Moi : Oui.

Zulaïka : Tu m'aimes ?

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant