# Partie 119 #

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# Partie 119 #

Moi : Avant de manger, tu peux me faire une petite visite de ton gigantesque appartement ?

Nûr : Après avoir manger; j'ai faim, là.

Moi : Ok peu importe, tant que j'ai ma visite !

Nûr : Bah, viens.

Du coup, je m'installe et on mange. Une fois avoir fini, on digère et après ça, il me fait la visite de l'appartement.

Franchement, trop trop bien ! J'aimais vraiment tout.

Une fois fini, je me pose avec lui au salon.

On discutait tranquillement et je lui dis:

Moi : Nûr !

Nûr : Oui.

Moi : Tu n'as pas peur ?

Quand j'ai dit cela, il s'est direct arrêté et il m'a regardé l'air inquiet puis m'a demandé :

Nûr : Qu'est-ce qui se passe ? Peur de quoi ?

Moi : Il ne se passe rien ! Justement, tout va bien; même trop trop bien ! Peur que tout s'arrête ou que les problèmes recommencent.

Nûr : Il n'y a aucune raison que ça recommence. Je ne compte ni te lâcher ni te quitter. Quel est le problème ?

Moi : Je n'en sais rien, tu sais très bien comment ça se passe entre nos familles; c'est hyper compliqué. Je ne veux pas cacher à mes parents éternellement que je suis avec toi. Je me sens un peu coupable de leur cacher alors qu'ils me font confiance.

Nûr : Je comprends ce que tu ressens mais si ce n'est que ça, on peut aller à leur rencontre. C'est toi et pas une autre, quoi qu'il arrive ! Si je ne fais rien, c'est pour toi sinon je serai déjà là-bas. Je peux aller voir ton père ou ta mère, tu n'as pas à avoir peur, je ne compte laisser personne se mettre entre nous. Si tu veux, quand ils rentreront, on ira les voir.

Moi : T'es sûr ?

Nûr : Si je te le dis !

Moi : Ahlalala, j'ai trop peur de leur réaction ! Je comprends leur réticence en vu de tout ce qui s'est passé par le passé mais j'ai expliqué la situation à mon père et je suis sûre qu'il en a fait par à ma mère. Mais j'ai quand même trop peur, laisse moi le temps pour leur dire. Moi aussi, je ne me vois pas sans toi c'est pour ça que j'ai peur. Ça se passe tellement bien entre nous et je suis heureuse, je ne veux pas que tout s'arrête, c'était trop dur sans toi.

Nûr : Ça va bien se passer, n'aie pas peur. Arrête de penser à ça. Si il te faut du temps, on prendra le temps qu'il faut, ça ne me dérange pas. On ira quand tu seras prête, c'est tout.

Moi : Ok mais par rapport à mon père, je sais que tu as de la rancune envers lui après ce qu'il a fait. Aller dans un optique de règlement de compte ne va pas forcément arranger les choses aussi.

Nûr : Je ne vais pas dans cette optique là ! Si je voulais vraiment faire payer ton père pour ce qu'il a fait, je l'aurais déjà fait ! Tu me connais et tu le sais. Pour toi, je laisserai couler n'importe quoi tant que tu n'as pas été blessée physiquement. Mais même si c'est ton père, il a mal fait les choses et je tiens à le lui faire savoir ! Si j'ai mes torts, je les assumerai sans problème. Mais il est hors de question que j'oublie et que je ne lui signale pas ce qu'il a fait.

Moi : Je sais, je le conçois ! Moi aussi, je lui ai signalé, je te comprends. Mais pourquoi tu ne lui as pas dit pour la prison ?

Nûr : Tu veux dire que c'est de ma faute ?

Moi : Non, je te pose juste une question.

Nûr : J'avais peut-être peur au fond de moi, je n'en sais rien. J'avais la pression, j'avais peur de te perdre mais je ne voulais pas être égoïste; depuis le début quand je l'ai rencontré, je voulais te le dire mais il m'a dit d'attendre. Je ne pensais pas qu'il manigançait quoi que ce soit contre moi. J'ai douté de lui parce que c'est en moi de douter des gens mais je lui ai accordé ma confiance pour toi. J'avais un petit soupçon mais pas si fou que ça. Il avait vraiment l'air de vouloir ton bonheur mais j'ai l'impression et je n'en doute même pas qu'une personne est allée le voir pour parler de notre passé en racontant un peu de la merde. Au début, je me suis dit que ça ne pouvait être qu'Isaac mais cette merde se cache depuis plusieurs mois donc c'est impossible qu'il soit sorti de son trou uniquement pour me détruire ou te nuire. Ça ne peut être qu'une personne: Ibrahim ! Lui, toi et moi connaissons cette histoire.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant