# Partie 102 #

4.1K 527 21
                                    

# Partie 102 #

Attendez, Alassane ?

Ne me dites pas qu....

Non non, ce n'est pas possible, ça ne peut pas être ça !

Je ne peux pas y croire, je n'arrivais pas à y croire ! Comment ?

J'avais les yeux grands ouverts et je n'arrivais à rien. J'étais comme figée, je n'arrivais pas à bouger, je n'arrivais à rien et je vois qu'il s'approche de moi avec un regard rempli de tristesse.

Il était sur le point descendre de sa voiture, j'étais tellement choquée que les premiers mots qui me sont venus étaient :

Moi : Ne m'approche pas ! Ne m'approche pas ! Ne m'approchez pas !

Alassane : S...

Moi : Stop ! Arrête toi ! Arrêtez vous tous ! Qu'est-ce qui se passe ici ? Qu'est-ce que vous êtes entrain de foutre ici ?

Nathaniel : Mademoiselle j...

Moi : Ne m'approche pas !

Alassane : Sab...

Moi : Laissez moi tranquille !

Et j'essaye d'analyser et réaliser ce qui se tramait mais j'en étais incapable. J'arrivais à peine à respirer tellement j'étais troublée, mes mains tremblaient.

La seule chose que je me disais au fond de moi c'est que quelqu'un me vienne en aide !

Que quelqu'un me réveille de ce cauchemar.

Ma poitrine se compressait.

Je pensais à Nûr, j'avais besoin de lui, j'avais besoin qu'il me sorte de là !

Je pensais à ma grand-mère. Qu'est qui m'arrive ?

Je tremblais, je n'arrivais à rien tellement je paniquais.

C'était une vérité beaucoup trop dure à supporter, beaucoup trop lourde. Mon cœur et ma raison refusaient de laisser passer l'information.

Et là, je vois il sort de la voiture; je ne sais pas ce qui m'a pris mais je ne voulais tellement pas y être confrontée que j'ai poussé le majordome et je me suis mise à courir  !

J'avais besoin d'air, besoin de savoir ce qui se tramait mais loin d'eux !

J'avais besoin de me calmer et remettre de l'ordre dans mes idées ! Parce que pour moi j'étais complètement entrain de perdre la tête.

Je courrais sans vraiment savoir où je me dirigeais quand j'entends:

: Sabah !

Quand j'ai entendu la voix dire mon prénom, j'ai pris comme un coup d'électrochoc !

Je me suis arrêtée en me demandant si ce que je vis est réel ?

Comment c'est possible ?

Qu'est-ce qui m'arrive au juste ? Je deviens folle ? C'est pas vrai !

J'entends des voix !

Ça ne peut pas être elle !

J'étais comme figée, j'avais peur de faire ne serait-ce qu'un pas en avant pour avancer ou un pas en arrière pour voir si c'était vraiment elle et j'entends à nouveau cette voix qui paniquait me dire:

: Sabah, je suis désolée, stp, laisse moi te parler.

Je ne suis pas folle, c'est elle !

Je n'arrivais plus à avancer et je sens qu'elle avance vers moi et me touche.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant