# Partie 109 #
Non, ça doit être une coïncidence, ce n'est pas la famille d'Isaac !
J'étais tellement gênée de ce que je venais de faire mais c'était plus fort que moi.
Après ça, il nous a laissés et direct Alassane me dit:
Alassane : Qu'est-ce qui ne va pas ?
Moi : Rien, j'ai bu de travers !
Alassane : T'es sûre, c'est juste ça ?
Moi : Oui.
Alassane : Ok.
Moi : C'est un ami à toi ?
Alassane : Qui ça ? Adam ?
Moi : Oui.
Alassane : Pas vraiment ! On était au collège et au lycée ensemble et puis après il a déménagé et je ne l'ai plus revu. Je suis étonné de le voir après tant d'années et qu'il m'aie reconnu ! Je me demande ce qu'il est devenu, il était passionné par l'armée, je ne m'attendais pas à le voir ici.
Moi : Sérieux ?
Alassane : Oui.
Alassane : Qu'est-ce que tu me caches ?
Moi : Rien, pourquoi ?
Alassane : Les questions sur Adam ! Il t'a fait quelque chose ?
Moi : Toi, tu dramatises directement !
Alassane : Non, je m'assure que rien ne se passe dans mon dos.
Moi : Rien ne se passe dans ton dos. C'est juste que ça m'a supris parce que je connais un Carter.
Alassane : Un Isaac ?
Moi : Comment tu sais ?
Alassane : Ibrahim m'a parlé de lui et m'a dit que c'était un ami à toi.
Ah, ce chien a jusqu'au bout comploté contre Nûr et moi, et il veut faire genre "ma cousine". Qu'il aille se faire voir !
Quand je pense que je disais sans cesse à Nûr qu'Isaac était inoffensif, c'est la pire des espèces !
J'avais un serpent à mes côtés et je l'ai laissé détruire tout ce qu'il y'avait sur son passage.
Moi : Ah bon ? Il a l'air de t'avoir dit beaucoup de chose.
Alassane : Oui et j'aimerai qu'on en parle à l'occasion.
Non, papounet, c'est trop facile, je veux d'abord lui faire la misère.
Moi : C'est pas pressé, les sujets sensibles, on les oublie un peu.
Alassane : Ok.
Après ça, je suis restée près de lui et il me présentait certaines personnes de la soirée mais moi j'étais focalisée sur ce Adam Carter !
C'est une coïncidence ?
Et pourquoi il s'est présenté à moi comme ça ?
Après ça, ils sont partis.
J'étais plongée dans mes pensées quand Maya le remarque et me dit discrètement:
Maya : Tu fixes quoi comme ça ?
Moi : Rien.
Maya : Tu m'accompagnes prendre l'air.
Moi : Oui, si tu veux. Le monde te dérange ?
Maya : Un peu. Chéri, on sort vite fait !
Alassane : Ok.
Du coup, on le laisse et on avance pour aller à l'extérieur.