# Partie 100 #
Et après ça, plus rien !
Je me suis levée et je suis allée chercher des serviettes que j'ai mis sur lui, j'avais peur qu'il ait de la fièvre. Une fois calmée, je me suis assise près de lui et j'ai pris sa main tout doucement et, il a été réceptif, ouf.
Je suis restée près de lui jusqu'à m'endormir.
J'étais à fond dans mon sommeil quand je sens ma main bouger.
Du coup j'ouvre les yeux et je vois qu'il est réveillé. Il me voit et me dit:
Nûr : Je me suis endormi, je t'ai fait quelque chose ?
Moi : Hey, non, il ne s'est rien passé.
Nûr : Ouf, Dieu merci.
Moi : Tu as encore fait le même cauchemar.
Nûr : Aah, ça me rend malade !
Moi : Tu veux qu'on en parle ?
Nûr : Non.
Moi : Ok. T'as parlé durant ton cauchemar.
Nûr : Qu'est-ce que j'ai dit ?
Moi : T'as dit que tu ne voulais pas qu'on en parle.
Nûr : Imbécile ! Tu joues avec moi ? Je suis toujours énervé, n'essaye pas de me faire rire en jouant la plus maligne !
Moi : 😂 Je n'essaye rien, je te préfère comme ça !
Nûr : C'est ça ! Qu'est-ce que j'ai dit !
Je ne voulais pas le brusquer, après tout ce qui s'est passé aujourd'hui, et en plus, il n'a même pas beaucoup dormi. Du coup je lui dis:
Moi : Deux prénoms : Hakem et Ami !
Nûr : C'est tout ?
Moi : Oui.
Nûr : C'est sûr, je ne t'ai rien fait ?
Moi : Sûr de chez sûr !
Nûr : Ok. Et ton cou ? Montre moi !
On peut dévier la conversation comme ça une fois avoir obtenu sa réponse ? J'abandonne !
Moi : J'ai mis de la pommade, ça va aller.
Nûr : Appelle Zahra ! Elle ne travaille pas, dis lui qu'elle se ramène et qu'elle t'ausculte !
Moi : Non, ça va aller. Toi, approche !
Nûr : Quoi ?
Moi : Approche.
Et il approche et je touche son front voir si il a de la fièvre et il me dit:
Nûr : Je n'ai pas de fièvre.
Moi : J'ai le droit de vérifier !
Nûr : Pour de vrai, tu n'as pas mal à ton cou ?
Moi : Oui, je n'ai rien !
Nûr : Tu vois comment ça agace ? Et quand toi tu me le fais 24/24 !
Moi : Moi, c'est différent !
Nûr : Différent, mon cul ! C'est pareil.
Moi : Au moins, t'es redevenu toi, c'est l'essentiel, tu n'es plus en colère.
Nûr : Je le suis ! Je suis très très fâché contre cet idiot d'Alioune.
Je me redresse; m'assieds à côté de lui et je lui dis:
Moi : Pardonne le, je ne lui en veux pas. Et puis c'est ta seule famille ! Ce n'est pas normal ce qui s'est passé mais vous êtes tous les deux à cran avec vos problèmes et maintenant Carter décide de sortir de sa tanière et montrer son vrai visage. Et tu sais qu'on peut aider Alioune à retrouver sa femme. C'est le plus important ! Ne vous séparez pas à cause de ça sinon Isaac aura gagné contre vous ! Je ne lui en veux pas. Alioune souffre, Nûr, il nous le cache et tu le sais. Il sourit à longueur de journée et nous amuse, t'embête mais tu sais qu'il n'est pas bien et qu'il fait ça pour oublier ! Là, il a une chance à saisir pour retrouver sa femme. Isaac ne doit pas être l'auteur; c'est même impossible, il était jeune quand tout ça a commencé. Mais il sait ce qui se trame donc prends sur toi, stp. On va aller voir Alyah; elle a dit qu'elle a des choses à nous dire. Et toute info est bonne à prendre. Et on va également aller voir Alioune. Mais tu n'agresses aucune de ses deux personnes !