# Partie 132 #

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# Partie 132 #

Je m'approche de lui et je lui dis:

Moi : Ali.

Ali : 😢.

Moi : Ali, c'est moi, écoute moi; j'ignorais que tu étais mon fils. Tu sais à quel point j'ai désiré retrouver ma femme et mon enfant.

Ali :...

Il ne parlait pas, je ne savais pas quoi faire !

J'avance et mets la main sur son épaule et m'assois à côté de lui. Je vois qu'il réagit plutôt positivement et je lui dis:

Moi : Regarde moi.

Ali : Je n'y arrive pas 😢.

Moi : Je comprends que tu nous en veux A...

Ali : Je ne vous en veux pas 😢.

😳 C'est quoi le problème alors ?

Moi : Qu'est-ce qu'il y'a alors ?

Ali : Je ne sais pas quoi te dire et quoi faire ! J'ai dû lui faire peur en m'en allant mais je ne sais pas quoi dire et quoi faire !

Moi : Tu n'as rien à faire et rien à dire.

Ali : Je suis désolé 😢 d'avoir menti pour que tu me dises la vérité, je ne voulais pas vous prendre pour des idiots, je voulais juste savoir ce qui se passait. J'étais inquiet pour mamie, désolé, je n'aurai pas dû faire ça. Et je ne sais pas quoi te dire, je ne sais pas comment réagir. Pour moi, je n'avais pas de parents et là, tout ça ! Je suis confus.

Moi : Ne t'excuse pas. Tu n'as pas à t'excuser, c'est normal que tu sois confus, on l'est aussi. Ces choses-là sont difficiles à annoncer c'est pour ça qu'on voulait attendre. Ne pleure pas, ça me brise le cœur.

Ali : C'est plus fort que moi. J'ai des parents ! 😢 J'ai un père comme toi; je ne le réalise pas mais je suis heureux de savoir que je n'ai pas été abandonné et que mes parents m'ont toujours aimé et ont toujours espéré que je sois en vie.

Moi : Moi aussi j'ai espéré ce moment ! Que tu sois une fille ou un garçon, je voulais juste voir mon enfant. Je ne réalise pas tout ce qui nous arrive.

Et il lève la tête, me regarde et sourit. Il avait les yeux rouges.

Il pleurait encore et il me dit:

Ali : Je suis vraiment ton fils, ce n'est pas une blague 🥲 ?

Moi : Oui, je sais, ça fait beaucoup à encaisser; je ne le réalise pas moi aussi mais oui, tu es bien mon fils. Arrête de pleurer, je ne te savais pas si chochotte.

Ali : C'est l'émotion ! Sabah n'est plus là et Nûr aussi et on vit tout ça, c'est le mélange de plein d'émotions.

Moi : Je le sais.

Je le regardais et c'était plus fort que moi, je voulais le prendre dans mes bras, le sentir contre moi. Mon sang, le fruit de notre amour, l'enfant qu'on pensait avoir perdu mais qui était près de moi tout ce temps !

Je n'ai pas réfléchi, je l'ai pris dans mes bras et il s'est laissé faire.

Il y'a un poids qui s'est déchargé, je ne saurai le décrire. Je lui disais d'arrêter de pleurer mais moi même je pleurais et le serrais comme un fou. Mon fils !

Je crois que je n'ai jamais autant pleuré dans ma vie entière en ces deux jours réunis.

C'est mon fils !

Et il me dit:

Ali : Tu me dis de ne pas pleurer mais tu t'y mets.

Moi : Laisse moi savourer à ma manière. Je t'aime, mon fils.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant