The Infinity Game ∞ | Larry Stylinson

Chapitre 5

Louis's PDV

Harlow, 11h56

Sans comprendre totalement ce qui m'arrive, Bouclettes sort une paire de menottes de sa poche -je ne sais pas plus que vous ce qu'il fou avec des menottes dans sa poche- et m'attache au radiateur de sa chambre. Je crois que j'ai arrêté de respirer, car tout à coup, la pièce, les meubles et Bouclettes se mettent à tourner autour de moi.

Le brun me regarde droit dans les yeux avec un sourire en coin, et je suis frappé de plein fouet par ses deux prunelles verte.

Mon corps tout entier ne cesse de trembler et je crois que mon cerveau m'a laissé tomber. En fait, si ça se trouve ce mec est un vrai psychopathe et il m'a donné son numéro pour que je tombe dans le piège, dans son piège. Mais pourquoi, bordel POURQUOI, a t-il fallu que je sois si naïf ?

Je ne suis qu'un garçon parmis tant d'autre. Je ne suis qu'une personne parmis tant d'autre, un imbécile par mis tant d'autre. Je ne suis rien de plus, mais je n'ai jamais fais de mal à personne. Je ne mérite pas de mourir si jeune, j'ai encore des projets pour l'avenir, l'avenir a encore des projets pour moi.

Et Bouclettes avec son sourire parfait et sa gueule d'ange, il en a rien à faire de tout ça ! Il va me tuer aujourd'hui c'est certain. Je suis mort, définitivement mort.

-Ne, ne me fais pas de mal, s'il te plait...

Et génial, voilà que je me met à bégayer, niveau virilité et courage je crois qu'on peut aller voir ailleurs. En plus je le supplie comme une pauvre victime, alors que j'aurai du lui en mettre une de ma main libre.

Mais rien n'y fait, ma main gauche refuse d'obéir pour aller s'écraser contre la tronche de ce taré.

-Je n'en avais pas l'intention, m'assure t-il en souriant.

Il ferait mieux de se retirer tout de suite le sourire de la face sinon, sinon... Et bien sinon rien, je suis trop tétanisé...

-Et...tu comptes faire quoi alors ?

Il se lève, histoire de me dominer encore plus, alors que même lorsque je suis debout je suis plus petit...

-Ne bouge pas.

Il sort de la chambre en laissant la porte grande ouverte. Et à cet instant, dans ma tête mon cerveau s'est littéralement transformer en ingénieur, essayant de trouver une solution au problème. Je n'ai jamais autant réfléchis de ma vie, je n'ai jamais été autant paniqué.

Mais je n'ai le temps de rien faire, il est déjà de retour, avec une sorte de scalpel en main.

Mais respiration se bloque, et le temps s'est arrêté. Bordel mais il va foutre quoi avec ça ? Il compte m'ouvrir le ventre et faire du trafique d'organe par la suite ? Moi vivant, jamais. Enfin je vais m'abstenir de dire ça, il a peut être vraiment l'intention de me tuer, même s'il m'affirme le contraire.

Je n'ai pas confiance en lui.

Il s'approche de moi, attrape mon bras et relève doucement la manche de mon pull. J'essaie de me dégager, mais mon corps entier est paralysé, je ne contrôle plus rien, je ne peux plus bouger. Je suis pris au piège, je suis pris dans son piège.

La lame s'enfonce dans ma chair, et je pousse un cri étouffé.

-Je suis désolé Louis, il faut que je te punisse, ne cesse t-il de me répéter à chaque fois qu'il enfonce le scalpel plus profondément dans ma peau.

Le sang glisse le long de poignet et vient tâcher le parquet. La douleur est insupportable mais je ne peux ni bouger ni crier, je suis coincé. Comme si je venais d'être violemment drogué.