Chapitre 22

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A écouter avec Suicide de James Arthur

Londres, 18h23 - vendredi 21 octobre

Louis's PDV

-HARREEH !!

Je hurle dans sa maison en lui courant après. S'il croit qu'il va m'avoir de cette manière, il se trompe. Personne ne me fourre du chocolat et de la banane dans le visage. Il va me le payer ce petit bouclé. La bombe de chantilly en main, je compte bien me venger, et tant pis si sa maison est complétement dégueulasse ensuite, il n'avait qu'à ne pas commencer. Je monte les escaliers quatre à quatre mais il s'enferme dans sa chambre.

-Aller Harry, ouvre-moi, je ne te ferait rien du tout, je ne suis même pas armé.

La plus belle ruse du diable n'est-elle pas de nous faire croire qu'il n'existe pas ? Et bien si. Alors je joue le gentil, et au dernier moment, je le bombarderais de chantilly. Mais pour l'instant,  il refuse toujours de m'ouvrir.

-Harry mon petit Harry, je ne t'en veux pas pour ce que tu m'as fait, alors ouvre cette porte. Tu ne vas pas rester cloîtrer là toute la soirée si ?

-Tu me promet de ne pas te venger ?

-Bien-sûr Harry !

Foutaises. Sors de cette chambre que je puisse enfin te mitrailler. Il ouvre doucement la porte, ne voyant pas la bouteille que je cache dans mon dos. Il me sourit de toutes ses dents, fier du chocolat qui recouvre presque entièrement mon visage.

-Je ne t'ai pas loupé, se marre t-il.

J'avance d'un pas pendant qu'il ferme les yeux et j'appuie sur le bouton pour enclencher la chantilly. J'appuie tellement fort qu'elle explose totalement dans son visage et se répand partout sur le sol. Il tente de m'arrêter de ses mains, et il réussit presque à inverser les rôles. Je suis plaqué contre le mur mais je ne lâche pas pour autant la chantilly. Lorsque je regarde Harry à quelques centimètres de moi, un fou rire incontrôlable me prend. Il en a vraiment partout, et le pire, ce sont ses cheveux.

La chantilly m'est arrachée brusquement des mains par je ne sais quel moyen, et je suis complètement éclaboussé de cette mousse blanche. Les murs sont retapissés et le sol commence à prendre une nouvelle teinte. Je pousse Harry les yeux fermés pour tenter de l'éloigner de moi. Lorsque je rouvre mes yeux, mon bouclé est étalé sur son lit, de la chantilly totalement partout sur lui. Je n'attends pas qu'il se relève, je lui saute dessus pour l'empêcher de bouger plus. C'est ainsi que je me retrouve presque allongé sur lui en essayant de lui reprendre ce qui m'appartient.

-Rend-moi ma bombonne de chantilly, espèce de voleur à bouclettes !

Il laisse échapper un rire éraillé qui raisonne encore contre les murs barbouillés de cette chambre. J'aime ce rire, et je donnerai tout pour l'entendre à nouveau. Je tuerai même pour ne serait-ce juste voir ses magnifiques fossettes se creuser sur ses joues.

Il secoue la tête, me signifiant que je vais devoir me battre pour avoir ce que je désire. Avant que je n'ai le temps de réfléchir à un plan, les positions sont inversées.

Je n'ai plus le contrôle.

Harry's PDV

Maintenant, c'est moi qui ai le contrôle.

Je mène la danse, et la chantilly, c'est lui qui va se la manger et non l'inverse. On ne joue jamais à ça avec moi.

Putain je ne m'arrêterais jamais. Je ne m'arrêterais jamais de tout tenter pour le voir rire de cette manière. Et son odeur m'emplie les narines au moindre de ses mouvements.

Mes mains me soutiennent au dessus de lui, appuyé de tout mon poids sur mes deux poings de part et d'autre de son visage. Plus rien ne bouge, plus rien ne se fait entendre, si ce n'est nos deux respirations haletantes et entremêlées. L'univers s'est arrêté à l'instant même où mes lèvres sont entrées en contact avec les siennes.

C'est ce feu qui brûle en moi qui me fait prendre conscience que Louis n'est pas n'importe qui à mes yeux.

Je le sent frissonner lorsque mes mains se glissent en dessous de son tee-shirt et il agrippe le mien de toute ses forces. Sa langue se mêle à la mienne avec passion. Je ne veux pas le lâcher. Je ne veux pas qu'il parte.

Pourquoi je pense à ça maintenant ? Parce que je lui appartiens. Même s'il ne le sait pas, je lui appartiens. C'est cette sorte d'union invisible qui nous unis. C'est lui.

Il me repousse légèrement pour pouvoir reprendre son souffle, et passe lentement sa main dans mes cheveux encore pleins de chantilly. Ses yeux bleus m'hypnotisent, ils brillent comme la galaxie. Je sais qu'il a aimé ce que j'ai fait.

Et sans que je m'y attende, il m'approche à lui en tirant sur ma nuque pour m'embrasser une nouvelle fois. Aucun de nous deux ne veut se défaire de cette emprise, comme si revenir à la réalité allait tout effacer.

Louis's PDV

Je ne sais absolument pas ce qu'il nous prend, mais rien dans ce que nous faisons ne me déplais contrairement à ce que j'aurai pu penser. J'aime passer ma main dans ses boucles, j'aime la sensation de son torse contre le mien et j'aime par dessus tout ses lèvres contre les miennes. C'est irrémédiable, il m'attire.

Il se détache doucement de moi et se lève. J'ai peur de la suite, mais mon cerveau refuse de réfléchir. Je suis complètement engourdi et j'ai du mal à garder les idées claires.

-Personne ne doit savoir...

Il murmure tellement bas que s'en est presque inaudible.

-Quoi ? je demande pour être certain de ce que j'ai entendu.

-Personne ne doit être au courant de ce qu'il s'est passé.

Et bam. Qu'est-ce que tu croyais, Tomlinson ? Qu'il allait t'embrasser sans regretter ou te rejeter ? Tu es un gars. S'en est un aussi. Vous êtes incompatibles. Même ses règles te l'interdise. C'est du suicide, enfouie ces sentiments.

Je secoue la tête pour chasser ma conscience et refouler les larmes qui tentent de venir. Et je fais la seule chose censée qui me traverse l'esprit, je m'en vais. Je descends les escaliers en vitesse mais il m'interpelle :

-Où est-ce que tu vas Louis ?

Je vais enterrer mon cœur pour qu'il cesse de s'emballer dès qu'il voit tes putains de yeux verts.

-Je rentre chez moi, j'essaie de dire le moins énervé possible.

Je reprend ma veste et sors sans lui laisser le temps de me retenir. Lorsque je me retrouve dehors, il fait déjà presque noir et les étoiles sont presque toutes là. Mais je ne les regarde pas, j'ai l'impression d'avoir été trahi et humilié. Au fond, ce n'est pas qu'une impression. S'il ne veux pas que j'en parle, il y a bien une raison, et je la connais. Il a honte. Ou bien c'est seulement qu'il n'a rien ressentit. Je ne dois pas me faire de faux espoirs.

Ce soir, j'ai perdu toute la confiance que je lui portais.

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Hello ❤️

Voilà un petit chap avec enfin leur premier baiser *-*

Bref voilà maintenant je vais aller réviser au lieu d'écrire parce que sinon je suis dans la merde ^^

PS : dans 8 jours c'est l'anniversaire de Louiiiiis omg et dans 9 jours c'est Noël ! Je vais pas m'en remettre, c'est passé trop vite *-* ❤️

Je vous aimes, and Larry is real ❤️⚓️

The Infinity  Game ∞ | Larry StylinsonWhere stories live. Discover now