Chapitre 11

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Londres, 12h13 - 21 Septembre

Louis's PDV

Un atroce mal de crâne me sort brusquement de mon sommeil et j'ouvre les yeux avec difficulté. Je suis dans un lit, dans une chambre qui m'est inconnu, et lorsque je reprends conscience peu à peu, je découvre qu'un bras me recouvre le torse. Je remonte directement le regard pour identifier la personne qui...dormait avec moi, et qui peut-être...aurait fait la nuit dernière l'objet de mon désir sous l'effet de l'alcool dans mon sang.

Une chevelure blonde se laisse montrer difficilement, enfouie dans les énormes coussins en plumes. Niall. Je me dégage brusquement, atterrissant dans un léger fracas, mon postérieur au sol. Dieu faites qu'il ne se soit rien passé. Le blond gémis quelque chose d'incompréhensible avant de se retourner sur lui-même et de se rendormir paisiblement.

J'ouvre la porte en espérant ne pas me perdre dans cette grande maison inconnu. J'aperçois un escalier, et lorsque je descends, je reconnais tout de suite la grande porte d'entrée et le hall spacieux.

Je suis chez Harry.

Il est assis en tailleur dans son grand canapé crème, un bol de céréales entre les jambes et une cuillère dans la main. Il regarde une chaine diffusée à la télévision pour les enfants, et je ris de cette image. Lui qui paraît si viril et fort, j'avoue avoir pensé qu'il était du genre à boire du café le matin devant un vieux journal pourri, mais non. On dirait un petit enfant, et ça me fait sourire.

Je m'approche, et m'assois à ses côtés.

-Bob l'éponge, sérieusement ?

-Sérieusement. répond t-il dans un sourire qui fait ressortir ses putains de fossettes.

Pourquoi est-ce que je n'ai pas les mêmes ? Pourquoi est-ce qu'il est déjà si beau dès le matin alors que moi je ne ressemble absolument à RIEN ? Tant d'injustice dans ce monde...moi aussi je veux avoir de belles boucles bien faites dans mes cheveux.

-Tu as de bons goûts. Il est cool Bob. Passe des céréales.

J'attrape sa cuillère sans lui laisser le temps de répliquer et enfourne une énorme bouchée de ses céréales dans ma bouche. J'essaie de ne pas rire devant sa tête completement outrée de mon geste, parce que si j'ouvre la bouche, le tapis ainsi que le pantalon de survêtement d'Harry risquent de prendre chère.

-Qu'est-ce que tu viens de faire, Tomlinson ?

-J'ai mangé TES céréales ? dis-je après avoir avalé l'objet de mon délit.

Il écarquille les yeux et pose délicatement son bol sur la table basse en face de lui. Il me prend la cuillère des mains et en fait de même.

-Comment as-tu osé ? annonce t-il doucement en réprimant un sourire.

Il se rapproche dangereusement de moi, et je ne peux m'empêcher de rester fixé en souriant sur ses yeux verts. Sans savoir comment réagir, j'utilise l'issu de secours.

-Tu ramène souvent des gens chez toi après une soirée bien arrosée ? On ne sait jamais...je pourrai être un psychopathe qui en a après tes beaux yeux.

Il me regarde avec une tête indescriptiblement adorable. Et je ne sais même pas si le mot indescriptiblement existe, mais fuck les mots. Rien à foutre que ce mot n'existe pas parce que dans tous les cas tous les mots qui sont censés décrire Harry n'existent pas. Et je suis jaloux de sa beauté, parce que, Dieu regarde moi, je suis horriblement hideux face à lui. (N.A : ce n'est pas un avis personnel, parce que putain Louis c'est carrément un dieu vivant *-* breeeeef)

The Infinity  Game ∞ | Larry StylinsonWhere stories live. Discover now