Chapitre 38.2

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A écouter avec I follow rivers de Lykke Li (cover by Typh Barrow)

Harlow, 21h23 - mercredi 2 novembre

Louis's PDV

Rien n'est pareil. L'atmosphère de la pièce se remplit de désir, la  peau d'Harry s'adoucit sous mes caresses, ses baisers laissent des traces humides au creux de ma nuque et le pull qu'il porte rejoint le sol. La lumière de la lune que la fenêtre du salon nous laisse apercevoir jusqu'ici nous éclaire faiblement, et le halo de poussière qui flotte au autour de nous disparaît lorsqu'Harry plonge ses magnifiques yeux verts dans les miens.

-Viens, me murmure t-il en enlaçant ses doigts aux miens.

Le bois des escaliers craque légèrement sous nos poids, mais il avance, longeant le couloir, puis remontant des escaliers que je n'avais jamais remarqué jusqu'ici, sa main toujours dans la mienne. Nous arrivons dans une pièce éclairée par sa particularité de n'être construite qu'avec des vitres, laissant apercevoir les lumières de la ville et celles des étoiles. Les murs ainsi que le plafond remplacés par de la transparence me laissent sans voix et je vois Harry du coin de l'œil m'observer avec un sourire aux lèvres. Un énorme lit blanc trône au milieu de la pièce, et les seules décorations qui s'y trouve sont ces guirlandes électriques de toutes les couleurs qui ornent les baies vitrées.

-C'est la plus belle pièce de cette maison, dit-il en passant ses mains sous mon teeshirt.

Il reprend notre baiser passionné là où il s'était arrêté

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Il reprend notre baiser passionné là où il s'était arrêté. Sa langue vient rencontrer la mienne pendant qu'il m'attire à lui plus près de ce lit. Les positions s'inversent, il se retrouve au dessus de moi, veillant à ne laisser aucun espace entre nous. J'aime cette sensation de savoir qu'il me protège, qu'il est là pour moi, qu'il a enfin décidé de prendre la situation en main. Il dépose des traînées baisers sur le marqueur presque effacé, effleurant ma peau du bout de ses lèvres. Rien n'est pareil. Je ressens les frissons qui me parcourent, je ressens le désire et l'amour que je porte à Harry. Je ressens chacune des émotions qui me traversent, je suis attentif à chacun de ses mouvements comme s'ils me possédaient, comme si j'étais subitement devenu dépendant. Mes mains viennent agripper la ceinture de son pantalon dans le but de le libérer de la bosse qui s'est formé à l'intérieur de celui-ci. Le reste des tissus qui séparaient nos deux corps subissent le même sort que tous les autres et se retrouvent éparpillés au sol.

Son bassin de frotte légèrement contre le mien et je me cambre en sentant sa peau nue contre la mienne. J'ai l'impression de lui appartenir, d'appartenir à ses caresses, à ses baisers et de me sentir vivant seulement lorsqu'il est à mes côtés. Je ne peux retenir un gémissement lorsqu'il attrape mon érection déjà fort présente de sa main et qu'il entame quelques vas et viens en m'embrassant le front.

-J'ai peur, chuchote t-il en plongeant son regard dans le mien.

Je passe mon bras derrière sa nuque pour l'approcher de mon visage. Nos respirations se mélangent, se confondent.

-N'aie pas peur, je réponds en l'embrassant une fois de plus.

Son souffle s'étend sur mon torse et je le sens près de moi, à quelques millimètres d'une union parfaite, je sers les dents, les draps, je ferme les yeux et je laisse l'homme que j'aime envahir mon esprit. Je me laisse lui appartenir entièrement. Je le laisse s'immiscer en moi, je le laisse faire partie de ma vie, je lui laisse le droit à présent de pouvoir me rendre heureux comme de pouvoir me détruire.

Je lâche un gémissent de douleur sous le coup de la surprise, j'essaie de souffler et d'oublier la douleur. Harry ne bouge pas, il se tient au dessus de moi, soulevé par la force de ses bras. Un petit moment plus tard, je hoche la tête pour lui dire qu'il peut y aller. Après quelques légers coups de bassins, la douleur à presque disparu et les gémissements d'Harry ne cessent de remplir la pièce. Une étrange sensation s'empare alors de moi, un mélange entre le plaisir et la découverte, et me fait oublier totalement la douleur. C'est alors que les gémissements de mon bouclé parviennent à mes oreilles, et je me rend compte que c'est un son merveilleux, le son le plus beau que je n'ai jamais entendu, et qui réussit à me faire gémir à mon tour.

Il m'appartient. Nous ne formons qu'un. Nous ne sommes plus qu'une personne à la respiration saccadée et à la peau humide de sueur. Il fait partit de moi et je fais parti de lui, tel un puzzle reconstitué ou un Lego bien assemblé.

-Lou...

Ses coups de bassins s'accélèrent, mes ongles rentrent dans sa peau, nos cris se confondent, nos corps se compensent, la nuit est à nous. Ses boucles sont enfouis dans mon cou, je lève légèrement les yeux vers les étoiles avant d'atteindre l'orgasme en même temps qu'Harry. Nous nous appartenons. La nuit nous appartient. La vie nous appartient.

-Pourquoi tu pleures Louis ?

-Parce qu'il neige, dis-je en souriant.


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Hi !❤️

Chapitre court, qui fait partit du précédent, et qui a été très difficile à écrire alors svp soyez sympa c'est la première fois que j'écris un truc pareil :')❤️

Je vous aimes ❤️❤️❤️⚓️

The Infinity  Game ∞ | Larry StylinsonWhere stories live. Discover now