« chapitre quarante-huit »

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«-Faire ça en public, c'est pas quelque chose de facile à faire, réplique Daryl.
-Mais ça on s'en fou nous, s'impatiente l'homme confortablement assis dans un fauteuil, on veut juste te voir la prendre comme il faut, la défoncer comme il faut, c'que vous en pensez, on s'en fou royalement.
-Vous êtes des cinglés, gronde la brune.
-Bon, sortez les d'là, cette petite pute va vite redescendre.
-Trouvez-vous du porno à mater bande de porcs ! »

Trois hommes entrent dans la pièce. Deux d'entre eux forcent le chasseur à se retrancher dans le fond de la pièce alors que le troisième, Jay, assène un violent cou de poing à Riley qui s'effondre sous le choc. Dixon reste impuissant alors que l'homme lui infecte quelque chose par seringue. Il tente vainement de s'approcher à plusieurs reprises mais est toujours accueilli par les poings des deux hommes qui le maintiennent en place. Il souffle et grogne désespérément, il souffre quelque peu des coups reçus, mais ce n'est rien face à la douleur qu'il ressent en voyant celle qu'il aime se faire emmener. Il remarque aussitôt qu'elle n'a plus le contrôle de son corps puisqu'elle n'esquisse plus le moindre geste, alors qu'elle se serait débattue comme une lionne. Daryl regarde Riley tristement, le coeur brisé à cette simple larme qui dégringole sa joue pour s'écraser par terre. Et bien vite, ils disparaissent de son champ de vision.

Jay porte Riley contre lui, l'emmenant dans une chambre, différente de la première. Dans celle-ci, il n'y a qu'un simple lit, des chaines sont accrochées sur les barreaux du sommier, l'ambiance est totalement différente grâce à aux lumières tamisées et il n'y pas d'autres meubles. Jay allonge Riley sur le dos, attachant ses poignets et ses chevilles, lui écartant exagérément les membres. Riley a littéralement mis son cerveau sur off. Elle sait ce qui l'attend, rien ne pourra la sauver de ça. Et cela devient davantage déroutant lorsqu'elle se rend compte qu'il attend que sa paralysie s'en aille pour passer à l'action. Quelques minutes plus tard, elle mouve doucement les doigts et sa mâchoire qui était, jusque-là, crispée.

«-Nous y voilà, se réjouit-il.

-Pourquoi tu fais ça Jay? Pourquoi tu forces les filles? Alors, que tu pourrais facilement en avoir une qui t'aimerais vraiment, commence Riley d'une voix douce.
-Non, justement, aucune fille ne veut de moi.
-T'es plutôt mignon Jay, t'es jeune, alors ne fais pas ça. As-tu seulement déjà couché avec quelqu'un sans l'avoir forcé? T'es pas obligé de forcer les femmes, surtout avec un monde comme celui-ci, il reste tellement peu de gens sur terre, tu pourrais t'amuser et profiter, au lieu de ça tu les forces et tu les brises.
-C'est comme ça qu'ça marche. Encore plus maintenant. Pourquoi on d'vrait se priver alors qu'il n'y a plus de sanction judiciaire? Tout nous revient, on a qu'à se servir. »

Il détache l'une de ses chevilles, évitant de peu le coup de pied qu'elle a failli lui mettre et déboutonne son jean pour lui enlever entièrement, le laissant au niveau de son autre cheville alors qu'il la rattache solidement. Il se met nu rapidement et grimpe à quatre pattes sur le lit. Il place ses jambes de chaque côté du corps de la femme, ne collant pas volontairement sa peau contre la sienne, attendant encore un peu, même si son plaisir est déjà au plus au point.

Riley serre au maximum les cuisses, mais bien-sûr elle ne peut cacher son intimité qui est encore recouverte de sa culotte. Il vient se frotter lentement contre, fermant les yeux face au doux plaisir qu'il ressent, alors qu'elle ne le quitte pas des yeux, s'imaginant lui défoncer la tronche de mille et une manières. Si elle s'en sort en vie, alors lui, il est mort.

Il fait courir sa main sous son t-shirt. De son cou jusqu'à son ventre, s'attardant sur cette merveilleuse poitrine qu'il admire sous la transparence du tissu. S'en était encore plus jouissif. Surtout qu'ils font toujours en sorte qu'il fasse froid dans cette pièce, faisant ainsi, à tous les coups, durcir les tétons des femmes. Le voilà contre son intimité, il la caresse délicatement, d'abord par-dessus la culotte, laissant ensuite ses doigts déraper contre sa peau. Il lui caresse frénétiquement l'intimité alors qu'elle n'exprime plus rien. Elle ne ressent plus rien, ce n'est qu'un corps vide, sans âme, sans coeur, sans sentiments.

«Un nouveau monde»  Nơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ